Partis - L’acte de vandalisme a été attribué à « une bande haineuse » Pakradouni déplore le saccage du régional de Jbeil

Le chef du parti Kataëb, Karim Pakradouni, a déploré hier dans les termes les plus vifs le saccage du régional du parti, à Jbeil, dans la nuit de dimanche à lundi. Pour M. Pakradouni, les auteurs du saccage « sont une bande de personnes haineuses qui en veulent non seulement au parti, mais au monde entier ». Le chef des Kataëb a laissé entendre que les auteurs de ce saccage pourraient être des membres du parti hostiles à sa direction actuelle. « La perpétuation de l’état d’effritement de tous les courants, familles et partis chrétiens sans exception est aussi inquiétante qu’injustifiée. C’est comme si la guerre du Liban, qui est révolue à jamais, n’était toujours pas terminée au sein des communautés chrétiennes », a-t-il dit. M. Pakradouni, qui s’exprimait lors de la réunion du bureau politique, a rendu compte de la visite qu’il a effectuée hier matin à la permanence saccagée, soulignant que cette action de vandalisme s’est produite 48 heures après la réunion conjointe du bureau politique et du conseil central des Kataëb, à Jbeil. Une réunion destinée à donner au parti un nouvel élan pour reprendre pied dans la région. Le chef des Kataëb a noté que les auteurs du saccage ont emporté une somme de 600 000 livres trouvée sur place, mais que leur forfait n’avait pas le vol pour mobile, mais plutôt la fureur de détruire. Cette rage n’a pas épargné le dispensaire contigu à la permanence, a-t-il précisé. Au nom de sa foi dans un Liban convivial, et persuadé de la nécessité de se tenir « à l’écart des jalousies, haines et susceptibilités mesquines », M. Pakradouni a rappelé que le parti Kataëb garde ses portes ouvertes aux anciens membres qui souhaitent le réintégrer. Ce mouvement de retour a commencé avec M. Georges Kassab, qui a retrouvé sa place au sein du bureau politique, a précisé le chef du parti Kataëb. L’ouverture s’est confirmée en 2004, avec la nomination, à l’unanimité du bureau politique, de M. Nader Nader à la tête du régional de Batroun, après le décès de Naoum Moussa, qui occupait ce poste. M. Nader, a précisé M. Pakradouni, a assumé de nombreuses responsabilités au sein des Kataëb comme au sein des Forces libanaises, tout au long des années de guerre. « C’est, selon lui, l’exemple type du soldat inconnu, prêt au sacrifice pour la cause du parti et la patrie ».