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Actualités - ANALYSE

ÉTUDE - Le Liban classé 11e économie la plus libre du monde arabe, selon la Heritage Foundation et le «Wall Street Journal» Le système bancaire libanais est le plus libre du monde arabe

Il était un temps où le Liban se distinguait comme un îlot de liberté au Proche-Orient. Selon le classement réalisé par la Heritage Foundation et le Wall Street Journal sur la liberté économique dans le monde, le Liban n’arrive aujourd’hui qu’à la 11e place sur les 17 pays de la région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord). Beyrouth doit se contenter d’avoir une économie plus libre que celle de la Libye, dernier du classement régional. Le pays du Cèdre arrive devant l’Égypte, l’Algérie, le Yémen, l’Iran et la Syrie. Le classement, cité par le Saradar Weekly Monitor, place par ailleurs le Liban en 83e position mondiale, sur 155 pays. Cette étude évalue chaque économie sur la base de 50 variables couvrant les 10 facteurs principaux de la liberté économique : politique commerciale, poids de la fiscalité, intervention de l’État dans l’économie, politique monétaire, flux de capitaux et investissements étrangers, secteur bancaire, salaires et prix, droits de propriété, réglementations et activités du marché noir. Selon ces critères, le Liban est au même niveau que la Colombie et la Guyane. Il se classe après le Brésil et la Croatie et juste devant Madagascar, le Guatemala et la Malaisie. La note du Liban a légèrement régressé et se situe désormais à 3,13 points, en ligne avec la moyenne régionale. Ce score est tiré vers le haut par l’amélioration de la note attribuée à la politique commerciale libanaise en raison de la diminution des tarifs douaniers et il est tiré vers le bas par la notation du poids de la fiscalité et de la situation des prix et des salaires. Les notes des autres catégories sont restées stables, mais c’est celle de la réglementation et celle du marché noir qui sont responsables de la faiblesse de la performance globale du Liban. La transparence n’est pas le fort du Liban en matière de réglementation, relèvent les auteurs de l’étude. Le marché noir concerne des atteintes massives au droit de propriété intellectuelle, ajoutent-ils. En ce qui concerne les aspects positifs, l’étude souligne que le Liban conserve le système bancaire le plus libre du Moyen-Orient. Elle relève qu’il n’existe aucune restriction aux mouvements de capitaux et aux investissements et que, dans la plupart des secteurs, le Liban ne fait pas de discrimination entre les investissements locaux et étrangers. C’est Bahreïn qui arrive en tête des pays de la région Mena, et l’émirat se classe au 20e rang, ex aequo avec l’Autriche. Hong Kong demeure l’économie la plus libre du monde et la Corée du Nord la moins libre, selon le classement de la Heritage Foundation et du Wall Street Journal. S.R.
Il était un temps où le Liban se distinguait comme un îlot de liberté au Proche-Orient. Selon le classement réalisé par la Heritage Foundation et le Wall Street Journal sur la liberté économique dans le monde, le Liban n’arrive aujourd’hui qu’à la 11e place sur les 17 pays de la région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord). Beyrouth doit se contenter d’avoir une économie plus...