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JEUNE TALENT Zina Moufarrij: créatrice de sucettes animées

Elle crée de petits personnages sucrés. Des figures amusantes d’éléphants à trompe rayée, de lapins amoureux, de pingouins en cache-nez, chantant en chœur, d’oursons se faisant les doux yeux, ou encore un gros minet lové dans une citrouille, une blanche demoiselle hippopotame aux longs cils, un père Noël coincé, les jambes en l’air, dans le conduit de la cheminé, etc. Bref, tout une galerie de personnages enfantins, colorés et... à croquer, que Zina (prononcez bien Zina !) Mouffarij, visage mutin, 22 ans, fraîchement diplômée en graphic-design de l’AUB, conçoit pour une société internationale de sucettes, Extreme Creations Inc. Celle-ci, fondée il y a deux ans aux États-Unis par Bill Naim (un Libanais d’origine, comme son nom l’indique) a un bureau en Californie, un autre à Beyrouth et recourt, pour la fabrication, au savoir-faire chinois. Mais ce qui fait indéniablement le succès de ces sucettes en pâte de gomme ce sont leurs formes de personnages de dessins animés. Une conception signée donc Zina Mouffarij, qui les imagine, fait un premier croquis à la main, les redessine et les colorie sur ordinateur, avant de les envoyer, via le mail, aux fabricants chinois. D’où s’inspire-t-elle? «Des illustrations, des caricatures – un genre que j’adore – des personnages d’animation et de BD, que je ne copie pas pour autant à cause des droits réservés, comme aussi et surtout de mes conversations avec les enfants, dit-elle. Et puis il y a les grands thèmes: les fleurs, le safari, les nounours, l’été, les fêtes (Noël, Halloween, la Saint-Valentin – parce que l’amour, comme les sucettes, n’a pas d’âge! –, Pâques), etc. ». La caractéristique de son travail: «J’essaie par-dessus tout de donner de l’humour aux carcatères que je dessine, par l’expression des yeux, qui est très importante pour moi. » Première commande à huit ans Cette jeune douée du dessin n’en est pas à sa première réalisation. À huit ans, le Collège protestant lui avait confié l’illustration du livre de lecture arabe pour les classes de 8e et 9e. «C’était un petit peu difficile, vu que je devais m’inspirer de la lecture des textes d’une classe plus avancée.» Dix ans plus tard, la même école voulant relooker le même manuel lui demande de rééditer l’exploit. «À 18 ans, l’entreprise s’est avérée nettement plus facile», ajoute-t-elle avec humour. Et aujourd’hui, si elle a trouvé son bonheur dans cet univers tout sucre, tout dessin, elle n’en garde pas moins l’ambition de créer plus tard ses propres «caractères d’animation». Elle compte entreprendre d’ailleurs une spécialisation dans ce domaine. Rendez vous alors, peut-être – sur écrans? – dans quelques années. Z.Z.
Elle crée de petits personnages sucrés. Des figures amusantes d’éléphants à trompe rayée, de lapins amoureux, de pingouins en cache-nez, chantant en chœur, d’oursons se faisant les doux yeux, ou encore un gros minet lové dans une citrouille, une blanche demoiselle hippopotame aux longs cils, un père Noël coincé, les jambes en l’air, dans le conduit de la cheminé, etc. Bref, tout...