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Actualités

La charrue devant les bœufs

C’est rajeunissant d’écouter les indégommables vétérans palestiniens. Marqués à jamais par la dialectique de la guerre froide. On se croirait revenu en 1968.
Que disent les dinosaures de Disneyland ? D’abord que la reconnaissance du droit de retour (des réfugiés) liquiderait ipso facto la menace de l’implantation. Équation simpliste et réfutation idem : on ne voit ni pourquoi ni comment. Pas plus au niveau des vieux de 48 qu’à celui de la quatrième génération résidente.
Ensuite qu’il ne faut pas contrer l’implantation sans tenir compte du droit de retour. Sans quoi c’est l’affrontement. Entre qui et qui ? On perçoit mal la logique de cette sourde menace.
Toujours ensuite, que la sécurité de tous, Israéliens en premier, passe par la paix et non pas par la force. Là, il faut reconnaître que le raisonnement se tient. Sous réserve que la conclusion de la paix marque la fin de la haine. Sinon, on n’a rien fait pour prémunir l’avenir contre les éruptions de violence incontrôlée. Ni même le présent. Comme les Égyptiens, les Jordaniens et les Palestiniens d’Oslo eux-mêmes le savent, le voient et le touchent du doigt.
Enfin, et surtout, que le droit de retour est plus important même que la création d’un État palestinien ! C’est aussi lumineux qu’une barre d’uranium enrichi. Car, sans État, les déplacés, ils iraient où ?
En route vers leur terre promise introuvable, ils comprendraient sans doute que leur droit sacré de retour peut quand même s’exercer, Dieu en soit loué. En direction de leurs vraies pénates. Au camp de Aïn el-Héloué.
J.I.
C’est rajeunissant d’écouter les indégommables vétérans palestiniens. Marqués à jamais par la dialectique de la guerre froide. On se croirait revenu en 1968.Que disent les dinosaures de Disneyland ? D’abord que la reconnaissance du droit de retour (des réfugiés) liquiderait ipso facto la menace de l’implantation. Équation simpliste et réfutation idem : on ne voit ni...