Le locataire de Baabda a également indiqué que le Liban ne veut pas d’un substitut, et qu’il continuera à revendiquer la libération de ses terres toujours occupées, « sans oublier le Golan et le droit au retour » des réfugiés palestiniens. « Les menaces et les pressions ne nous ébranleront pas, ni les fausses accusations de terrorisme, parce que nous sommes forts de notre bon droit et parce que nous continuerons, avec la Syrie, de lutter pour ce droit. » Émile Lahoud, qui se tenait au courant, par les bons soins du ministre d’État chargé du Développement administratif, Karim Pakradouni (accompagné des chefs de partis arabes venus assister à la 25e assemblée générale du parti Kataëb), des derniers débats dans le cadre du congrès de la pensée arabe, a insisté de nouveau sur les constantes libanaises, sur la « nécessaire unité des Libanais », ainsi que sur le choix stratégique de la relation avec la Syrie.
Le chef de l’État a ensuite reçu le ministre koweïtien de l’Information et de la Culture, Mohammed Aboulhosn, puis le président de la délégation marocaine présente au congrès, Moustapha Akkacheh, puis l’ambassadeur saoudien au Royaume-Uni, l’émir Turki el-Fayçal, avec lequel il a abordé les relations bilatérales, ainsi que les derniers rebondissements sur la scène régionale.
Sur le plan local, le locataire de Baabda a reçu le ministre d’État Assem Kanso, avec lequel il a évoqué le barrage du Assi, ainsi que la création du mohafazat de Baalbeck-Hermel. Il a examiné le dossier des déplacés avec le député de Baabda-Aley, Henri Hélou, avant d’aborder ensuite l’examen des relations entre Beyrouth et Damas avec le secrétaire général du Conseil supérieur libano-syrien, Nasri Khoury.
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