Un communiqué conjoint a été publié à cette occasion, récapitulant les activités de M. Berry durant son séjour à Khartoum, notamment son entrevue avec le président soudanais, Omar Hassan el-Bachir, en présence de son homologue, Ahmed Ibrahim Taher.
Dans le communiqué conjoint, les deux parties ont insisté sur les liens étroits unissant les deux pays, l’identité de points de vue sur les affaires internationales et régionales « surtout au niveau de la cause palestinienne », le refus de l’implantation des Palestiniens dans les pays d’accueil et de la libération par la résistance libanaise des territoires occupés.
Les deux parties ont également condamné le Syria Accountability Act et ont invité les gouvernements arabes à aligner leurs politiques respectives pour « imposer la décision arabe ».
M. Berry et son homologue soudanais ont ensuite tenu une conférence de presse au cours de laquelle ce dernier a annoncé la désignation d’une commission conjointe pour assurer le suivi de l’accord de coopération signé entre les deux Parlements.
De son côté, M. Berry a remercié ses hôtes pour l’accueil qui lui a été réservé avant de répondre aux questions des journalistes.
Au sujet des pressions exercées sur le Liban, M. Berry a répondu que le Hezbollah « est un parti libanais qui a lutté pour la libération du Liban de l’occupation israélienne ».
Commentant la situation en Palestine, il a estimé que « les droits des Palestiniens ne peuvent être rétablis que par la force des armes ».
« L’union arabe constitue un rêve auquel nous ne cesserons de croire et l’idée d’un Parlement arabe unifié est le début de la concrétisation de ce rêve », a répondu M. Berry à une question des journalistes.
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