Réunis au domicile de M. Hussein Husseini, Mme Nayla Mouawad et MM. Omar Karamé, Sélim Hoss, Boutros Harb et Albert Mansour, membres du front, ont exprimé leur « vive inquiétude devant les pratiques auxquelles le pouvoir a eu recours pour réprimer la population, et en particulier les jeunes, et les empêcher d’exprimer leurs opinions et d’exercer les libertés démocratiques consacrées par la Constitution ».
Le front affirme que les manifestations estudiantines organisées à l’occasion de la fête de l’Indépendance « font partie des moyens d’expression légitimes » dont disposent les jeunes, et que toute agression contre l’un d’eux « est une agression contre le Liban et contre son régime démocratique ».
Sur un autre plan, le front a dénoncé « l’état de dégradation de la vie politique, ainsi qu’au sein du pouvoir exécutif » et déploré « ses graves effets sur les intérêts supérieurs de l’État » comme sur le moral de la population.
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