Plusieurs de ses parents et de ses amis se sont ainsi succédé à la tribune de l’Assembly Hall pour lire des extraits de ses œuvres, dont Chafik el-Hout, Sami Khalaf, Élias Khoury, sa sœur Jane Saïd Makdessi, sa fille Najla et Fouad Traboulsi.
Entre deux lectures, des œuvres de Jean-Sébastien Bach étaient interprétées à l’orgue, au violoncelle, à la flûte et au piano. Le fils du défunt, Wadih Edward Saïd, a pris la parole en dernier pour lire un mot de circonstance au nom de la famille.
Le ministre d’État Karam Karam a remis ensuite, au nom du président de la République, le général Émile Lahoud, la médaille de l’ordre du Cèdre, du grade de commandeur, à la veuve d’Edward Saïd, Mariam Cortas Saïd. Pour le chef de l’État, le penseur « était autant libanais que palestinien ». Émue par l’hommage de M. Lahoud, adressé à son époux, Mme Saïd a remercié le Liban et son président pour cette distinction honorifique, « symbole de la fraternité libano-palestinienne ».
Il y avait foule, ce jour-là, à l’Assembly Hall de l’AUB où de nombreux jeunes étaient présents, ces mêmes jeunes qui avaient pris l’habitude de s’asseoir par terre pour écouter Edward Saïd, toutes les fois que celui-ci venait à Beyrouth pour donner des conférences à l’AUB.
À noter encore parmi les participants à cette commémoration : le député Béchara Merhej, représentant le Premier ministre Rafic Hariri, les députés Bahia Hariri et Mohammed Kabbani, le président de l’AUB John Waterbury, Ghassan Tuéni et Mgr Georges Khodr.
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