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VIE POLITIQUE Il faut promouvoir l’action partisane, affirme Arslane

Le ministre d’État et chef du Parti démocrate libanais, Talal Arslane, a affirmé samedi qu’ « une nouvelle loi électorale constitue un prélude essentiel au processus de réforme politique ». Il a ajouté que « l’action partisane est indispensable à l’induction d’un changement radical au Liban ». M. Arslane a ainsi appelé « les partis politiques à se restructurer et à renoncer à leur étiquette confessionnelle en vue de promouvoir l’appartenance nationale ».
Le député druze a tenu ces propos à Hasbaya, à l’occasion de la prestation de serment de 170 nouveaux adhérents à son parti dans la région de Hasbaya-Marjeyoun, et ce en présence notamment du ministre de l’Agriculture, Ali Hassan Khalil, du député Kassem Hachem, et d’un représentant du Parti socialiste progressiste de Walid Joumblatt, Amine Kheir.
Prenant la parole à cette occasion, M. Khalil a rappelé que « Hasbaya fut l’un des symboles de la résistance à l’occupation. Nous n’avons donc pas le droit de la négliger ». Soulignant d’autre part la nécessité de promouvoir l’action partisane dans le pays, le ministre de l’Agriculture a ajouté : « Je ne suis toujours pas satisfait de la politique de l’État dont je fais partie. En effet, je nourris des ambitions beaucoup plus grandes pour les régions libérées et leurs habitants et je continuerai à réclamer, en même temps que vous, des efforts plus soutenus et des fonds supplémentaires pour le développement des régions libérées ».
De son côté, M. Arslane a reproché à l’État d’avoir poussé à l’émigration les jeunes qui avaient refusé de quitter le pays pendant la guerre. Selon lui, il ne fait aucun doute que l’État a échoué « dans la gestion de ses ressources humaines ». Et de poursuivre : « Notre principal problème au Liban réside dans le fait que nous adaptons la Constitution au bon vouloir de certaines personnes, alors que c’est l’inverse qui devrait se produire. » M. Arslane a conclu : « Nous ne pouvons pas accepter que la nation soit assimilée à un grand restaurant ou à une boîte de nuit. Ce n’est pas le Liban auquel nous aspirons. Et c’est pour cette raison que nous insistons une fois de plus sur l’appui à l’école publique et à l’Université nationale, de manière à promouvoir le rôle du Liban dans les domaines scientifique, culturel et technologique. »
Le ministre d’État et chef du Parti démocrate libanais, Talal Arslane, a affirmé samedi qu’ « une nouvelle loi électorale constitue un prélude essentiel au processus de réforme politique ». Il a ajouté que « l’action partisane est indispensable à l’induction d’un changement radical au Liban ». M. Arslane a ainsi appelé « les partis politiques à se restructurer et à...