Belle comme un cœur, Nancy Ajram dynamite l’intégrisme en chantant (photo)

Ils la traitent de Messaline. De Sirène. L’accusent de vouloir pousser les hommes au crime, à l’adultère. De briser des ménages. Les intégristes à Bahreïn, qu’ils soient députés ou simples sujets du roi Hamad, ont décidément l’imagination plutôt baroque. Ou alors la chair bien faible. Parce qu’elle est belle comme un cœur, parce qu’elle sait faire chalouper son public, l’enchanter, l’emmener aux rêves, le faire chanter, Nancy Ajram a été villipendée. Conspuée. Sauf que les autorités du royaume ont fait d’une pierre deux coups. Ils ont eu la gentillesse toute démocratique d’autoriser ceux qui n’ont rien compris à Dieu à manifester, brûler des pneus. Et l’intelligence de permettre à la jeune diva libanaise de faire swinger Manama.
Z.M.