«Un film pacifiste», qui a convaincu une grande partie de la critique européenne. À partir d’un documentaire syrien qui évoquait le mariage forcé d’une jeune druze à la frontière libano-israélienne, Randa Chahal Sabbag a réalisé ce qu’elle considère comme « un film dur et douloureux, qui évoque l’occupation, la mort et le mariage forcé». «Je parle de choses qui me sont extrêmement proches, explique-t-elle, à savoir la frontière de mon pays et ma propre identité.»
Concernant la direction des acteurs, et plus particulièrement du jeune couple formé par Lamia (Flavia Béchara) et Youssef (Maher Bsaibès), elle évoque « la fragilité de l’instant qui passe et qui ne revient pas ». « C’est exprès que j’ai choisi des acteurs qui ne sont pas de la région, poursuit-elle. Je voulais qu’ils sentent d’eux-mêmes ce que représentait le rôle qu’ils avaient à jouer. » À la fin de la rencontre, Randa Chahal Sabbag dira du Cerf-volant qu’il est « le film le plus dur de (sa) vision politique».
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