À son arrivée à l’AIB, où il a été reçu par un grand nombre de coptes résidant au Liban, le pape Chenouda a répondu à une question sur la nature des obstacles qui empêchent une unification des fêtes de Pâques, déclarant à ce sujet : « Demandez donc à ceux qui y trouvent un inconvénient. » Affirmant que la communauté copte ne s’opposait pas à l’unification de ces fêtes, Chenouda III a ajouté : « Ceux qui imputent à notre communauté la responsabilité de ce refus sont ceux-là mêmes qui s’opposent en réalité à une telle unification. »
Prié de commenter la situation au Moyen-Orient, le prélat copte a déclaré : « La situation est d’autant plus mauvaise qu’un climat de violence règne sur la région au lieu de la justice et de la paix. Et comme a dit le président Bachar el-Assad, on veut nous entraîner à la guerre, une guerre que les arabes rejettent », a-t-il ajouté.
Notons que le patriarche syrien-orthodoxe, Ignace Zakka Ier, doit également participer à ce congrès, auquel prendront part aussi un certain nombre d’évêques et d’archevêques des communautés susmentionnées.
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent-ils la paix ?
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat