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Opposition Souhaid plaide en faveur d’un cabinet d’urgence

Le député de Jbeil Farès Souhaid a appelé hier à la formation d’un gouvernement « d’urgence » pour l’étape actuelle, qu’il a qualifiée d’« étape de transition ».
« Tout règlement entre les États-Unis et la Syrie, et entre la Syrie, le Liban et les États-Unis serait bénéfique pour le Liban et la Syrie », a indiqué M. Souhaid, dans le cadre d’un entretien accordé à la LBCI.
« Les États-Unis mènent actuellement une politique impériale, qui est imposée non seulement au monde arabe, mais aussi à l’Europe. (...) En tant que citoyen libanais, je mets le pouvoir en garde contre une sous-estimation de ce qui se produit à l’échelle mondiale. Quelque chose de sérieux est en train de se passer dans la région, ce qui devrait nous inciter à aller de l’avant dans le processus de réformes. Le Liban ne peut plus mener une vie politique, sociale ou culturelle à l’ombre de ce pouvoir », a-t-il poursuivi.
M. Souhaid a estimé que les Libanais doivent « assumer ensemble la responsabilité du Liban tout entier ». « Il faut que la situation actuelle prenne fin : la résistance est l’apanage des chiites, la souveraineté est défendue par les maronites et l’économie est réservée aux sunnites. Les Libanais doivent tous ensemble prendre en charge toutes les questions qui se posent », a-t-il ajouté, « et notamment la décision de faire la guerre et la paix ».
Le parlementaire a par ailleurs indiqué qu’il était d’accord avec le général Michel Aoun sur le contenu du discours prononcé par ce dernier dans le cadre des séances d’écoutes du Syria Accountability Act, estimant toutefois que le Liban ne devait pas jouer les boîtes aux lettres entre la Syrie et les États-Unis.
Chamoun : Renoncer à 520,
c’est accepter la présence syrienne
Le chef du Parti national libéral (PNL), Dory Chamoun, a applaudi aux propos tenus à Metz par le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, concernant l’application de la résolution 520 du Conseil de sécurité.
« Nous sommes d’accord avec le patriarche. (...) Si nous ne réclamons plus l’application de la 520, cela voudra dire que nous sommes désormais favorables à la présence syrienne au Liban. Si le patriarche a voulu dire qu’il ne faut pas que l’armée syrienne se retire du Liban avant une paix régionale, il nous faudra attendre encore cinquante ans. Nous réclamons la fin de la présence syrienne depuis longtemps, parce que Damas n’a aucune excuse au maintien de ses troupes au Liban », a-t-il indiqué. « Nous voulons que le Liban soit dirigé par les Libanais, par ceux qui n’ont pas fait allégeance à la Syrie avant de faire allégeance au Liban », a-t-il poursuivi, en réclamant la fin des ingérences syriennes dans les affaires internes.
Dans le cadre d’un entretien accordé à La Voix du Liban, M. Chamoun a par ailleurs appelé « le pouvoir à assumer ses responsabilités à la frontière avec Israël, pour empêcher toute escalade sécuritaire que le Liban ne pourrait supporter ». Le chef du PNL a également invité l’armée libanaise à se déployer à la frontière.
Il a en outre plaidé en faveur d’un cabinet restreint de salut public, qui « regrouperait opposants et loyalistes, pour un retour à la normale ».
Boutros et Sethrida Geagea
commentent leur rencontre
L’ancien ministre des Affaires étrangères, Fouad Boutros, a indiqué qu’il n’avait pas transmis de message ni d’information vendredi dernier à Mme Sethrida Geagea concernant la situation de son mari, le chef des Forces libanaises (FL) Samir Geagea incarcéré au ministère de la Défense.
Interrogé par une agence de presse locale sur la signification de sa visite à Mme Geagea, M. Boutros a répondu : « Il s’agissait uniquement d’une visite à caractère social. Mais, comme de bien entendu, la discussion a porté sur la situation du Dr Geagea. C’est le cas pour tous ceux qui rencontrent son épouse. »
« J’ai reçu une série d’invitations de Mme Geagea, la dernière en date pour assister à la messe qui a été célébrée à la mémoire des martyrs, à Harissa. Mais je n’ai pu répondre à aucune d’elles. (...) Nous avons évoqué certains aspects concernant le Dr Geagea, ainsi que certaines questions politiques d’ordre général », a-t-il ajouté.
Il s’est par ailleurs étonné de l’interprétation qui a été donnée à la visite, niant mener une quelconque mission.
De son côté, Mme Sethrida Geagea a indiqué qu’elle n’avait jamais interrompu ses contacts avec M. Boutros. « J’ai toujours sollicité son avis concernant plusieurs points politiques, juridiques et nationaux », a-t-elle ajouté, indiquant que des contacts existaient déjà entre l’ancien ministre des Affaires étrangères et le chef des FL. Mme Geagea a enfin rendu hommage à M. Boutros, « un homme d’envergure nationale et dont l’opinion est importante pour nous en ces circonstances délicates que traverse le Liban ».
Le député de Jbeil Farès Souhaid a appelé hier à la formation d’un gouvernement « d’urgence » pour l’étape actuelle, qu’il a qualifiée d’« étape de transition ». « Tout règlement entre les États-Unis et la Syrie, et entre la Syrie, le Liban et les États-Unis serait bénéfique pour le Liban et la Syrie », a indiqué M. Souhaid, dans le cadre d’un entretien...