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Les privatisations au centre de la rivalité Baabda-Koraytem Lahoud et Hariri étalent leurs divergences

Le combat à fleurets mouchetés que se livraient le chef de l’État et le Premier ministre prend de plus en plus la forme d’une confrontation ouverte entre deux visions diamétralement opposées du rôle de l’État et de la gestion des affaires publiques. Hier, au cours de la deuxième conférence annuelle de l’Association des anciens de l’école internationale des affaires (Insead), le chef du gouvernement a plaidé pour le principe d’une économie ultralibérale, affirmant : « Le gouvernement doit soutenir le secteur privé et non lui mettre des bâtons dans les roues sous différents prétextes. »
Il renvoyait la balle au président Lahoud qui, samedi, s’était défendu d’être hostile aux privatisations, tout en se disant déterminé à empêcher que l’on fasse « main basse » sur les fonds publics. « Tout choix fait par l’État doit d’abord garantir les droits de cet État, protéger ses intérêts », avait affirmé M. Lahoud, dont les propos étaient rapportés par M. Melhem Karam, président de l’Ordre des rédacteurs. Le Premier ministre avait, vendredi, lancé une pique en direction du chef de l’État, déclarant : « En avançant le souci de vouloir préserver l’argent public, on peut contribuer à sa dilapidation. »
Le combat à fleurets mouchetés que se livraient le chef de l’État et le Premier ministre prend de plus en plus la forme d’une confrontation ouverte entre deux visions diamétralement opposées du rôle de l’État et de la gestion des affaires publiques. Hier, au cours de la deuxième conférence annuelle de l’Association des anciens de l’école internationale des affaires...