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Actualités

Television Les films à la télé Musique, action et sentiments (photos)

Cette semaine, on chantera et dansera beaucoup sur votre petit écran avec les valses de Strauss dans «The Great Waltz», le bondissant Fred Astaire dans «Finian’s Rainbow» et les pirouettes de Virginie Ledoyen dans «Jeanne et le garçon formidable».
Il y aura aussi de l’action avec «Three Kings», ou l’équipée de trois soldats américains à la recherche de l’or de Saddam Hussein après la première guerre du Golfe, et les démêlés de deux policiers avec la mafia de la drogue dans «Lethal Weapon».
Quant aux sentiments, ils seront évidents avec «The Rose Tatoo» où Anna Magnani fait une composition couronnée par un Oscar, avec le cas de trois sœurs confrontées au retour d’un père disparu dans «Tout va bien, on s’en va» et, enfin, à travers les aventures passionnées de «Moll Flanders».
The Shaggy Dog, de Charles Barton, marqua le premier essai des studios Disney dans le film de fiction pour adolescents. Si, depuis, les studios Disney ont fait mieux, il n’en demeure pas moins que ce film, qui nous paraîtra aujourd’hui dépassé, remporta un tel succès qu’il eut de nombreuses suites, même à la télévision.
La trame se résume en quelques mots: victime d’une ancienne malédiction, un garçonnet se retrouve transformé en chien... Ce qui va poser de nombreux problèmes à lui et à sa famille... Mais tout est bien qui finit bien...
Diffusion samedi à 16h30 sur Future TV

The Rose Tatoo, de Daniel Mann, est une adaptation d’une pièce de théâtre de Tennessee Williams. Et les origines théâtrales du film sont évidentes.
Il s’agissait sans doute d’un parti pris, puisque Daniel Mann avait signé la mise en scène au théâtre.
Ce qui distingue ce film, qui reçut trois Oscars, c’est qu’il marqua les débuts à Hollywood de la volcanique Anna Magnani. C’est en pensant à elle que Tennessee Williams avait écrit le personnage d’une couturière sicilienne, vivant dans une petite communauté du Sud des États-Unis, et qui vénère le souvenir de son époux défunt dans le souci de protéger la virginité de sa fille, comme il l’aurait fait.
Anna Magnani, qui ne parlait pas un mot d’anglais lors de la création de la pièce, avait renoncé à jouer à Broadway mais lorsque, cinq ans plus tard, la pièce fut portée à l’écran, elle avait fait quelques progrès. Et puis au cinéma, elle pouvait se permettre de «remettre» ça à chaque erreur. Quoi qu’il en soit, son interprétation fut tellement puissante qu’elle lui valut un Oscar, les autres récompenses allant au directeur de la photo et au directeur artistique.
Burt Lancaster incarne un chauffeur de camion qui réussira à séduire l’Italienne, Marisa Pavan est la fille qui trouve l’amour dans les bras d’un marin joué par Ben Cooper.
Diffusion dimanche à 20h45 sur Arte

La vie de Johan Strauss, le père des valses viennoises, a été, à deux reprises, un sujet d’inspiration pour les cinéastes. Après la version tournée à Hollywood dans les années 30 par Julien Duvivier sous le même titre, The Great Waltz, voici le remake tourné dans les années 70, avec cette fois l’utilisation de la couleur et de l’écran large.
C’est là la seule amélioration, avec le tournage en décors naturels en Autriche, la partie biographique restant au niveau de la conception du théâtre de boulevard, le personnage masculin étant partagé entre deux femmes, sa fiancée Poldi et une belle cantatrice, Carla Donner, qui soutient sa carrière.
Tout cela est loin d’être fidèle à l’histoire du roi de la valse...
Diffusion dimanche à minuit sur LBCI

Lethal Weapon, de Richard Donner, fut un des gros succès des années 80 et propulsa Mel Gibson au top des vedettes américaines. Il y eut plus tard deux suites aux aventures de ces deux policiers de Los Angeles, l’un vieux père de famille proche de la retraite, l’autre jeune tête brûlée à la violence suicidaire.
Los Angeles. Une jeune prostituée, Mandy Hunsaker, se suicide sous l’effet de la drogue en se jetant d’un balcon. Les recherches sont confiées à Roger Murtaugh, un policier noir, marié, bon père de famille, qui vient de fêter ses 50 ans et attend paisiblement l’âge de la retraite. Mais l’enquête n’a pas l’air simple, d’autant que le père de la désespérée a tenté de le joindre dans la journée. Pendant ce temps, ailleurs dans la ville, un autre policier, Martin Riggs, qui appartient, lui, à la brigade des stupéfiants, passe à l’action après avoir piégé trois trafiquants. Une action aussi violente qu’insensée dont il se sort avec brio, bien à l’image de sa réputation de risque-tout qui lui a valu le surnom d’«Arme fatale». Et c’est cet homme, au tempérament suicidaire, que Murtaugh se voit imposer comme partenaire. Un choix qui est loin, bien sûr, de le réjouir. Ensemble, ils se rendent chez le père de la victime.
L’archétype du film d’action américain contemporain. Une mécanique parfaitement huilée et bourrée d’explosifs mais qui a su établir la balance entre les effets spéciaux et les qualités athlétiques de ses interprètes: Mel Gibson et l’étonnant Danny Glover. De la maestria avant tout.
Diffusion lundi à 20h35 sur LBCI
Tout va bien, on s’en va, de Claude Mourieras, est un produit caractéristique du cinéma français. Règlement de comptes en famille. Huis clos à quatre.
Il y a d’abord trois sœurs lyonnaises. L’aînée joue les mères remplaçantes, la cadette, artiste et donc forcément rebelle, emmerde tout le monde; celle du milieu gagne bien sa vie et est donc arrogante. Le jour où leur père, disparu depuis quinze ans, réapparaît, les blessures s’ouvrent à nouveau.
C’est La bûche, mais de gauche. Alors que Claude Mourieras faisait preuve de spontanéité dans Dis-moi que je rêve, il semble ici avoir savamment dosé l’humain jusqu’à l’écœurement: chaque personnage maintient le bon équilibre entre les qualités de ses défauts et les défauts de ses qualités, toutes les différences qui les séparent sont complémentaires, et on est obligé de les trouver tous fort attachants. Y compris le père, vieux salaud qui perd la mémoire... et à qui on ne peut de plus en vouloir. Le seul agréable «accident» du film, c’est le personnage incarné par Laurent Poitrenaux, qui confond agréablement sa droite et sa gauche...
Diffusion lundi à 23h30 et mardi à 19h15 sur TV5 Europe

Lorsque Finian’s Rainbow fut présenté à Broadway vers la fin des années 40, son message antiraciste était clair.
Lorque, 20 ans plus tard, Francis Ford Coppola porta l’opérette à l’écran, le thème était dépassé et datait terriblement.
Conscient de ce fait, le jeune metteur en scène – c’était sa première mise en scène cinématographique – fit des prodiges d’imagination pour donner à cette fable une allure résolument moderne. Tournage en extérieurs – ce qui avait été déjà fait avec West Side Story – et intégration des numéros musicaux dans le développement même de l’intrigue.
Il donna à Fred Astaire son dernier rôle dansant à l’écran, en faisant de lui un vieil émigrant irlandais qui, en compagnie de sa fille, parcourt les États-Unis à la recherche d’une mystérieuse vallée dans laquelle vivraient encore des nains venus d’Irlande.
L’utilisation de l’écran large est absolument remarquable, ce qui ne sera malheureusement pas apparent dans la projection du film à la télévision. Mais on sera sensible, malgré tout, à l’énergie débordante des interprètes, au charme des chansons et à la beauté des intermèdes dansés.
Diffusion mercredi à 00h30 sur Future TV

Three Kings, de David O. Russell, est un film que nous n’avons pas vu au Liban. La raison? Il y était question de la première guerre du Golfe après l’invasion du Koweït.
Depuis, bien de l’eau a coulé sous les ponts. N’empêche que c’est sur satellite que vous pourrez suivre les aventures de George Clooney, Mark Wahlberg et Spike Jones, les trois rois en question.
Mars 1991. La guerre du Golfe s’achève dans la confusion générale. Les Alliés pénètrent en Irak mais le président Bush a décidé d’épargner Saddam Hussein. Ses troupes se vengent sur les villageois rebelles, sous les yeux des soldats américains qui ont ordre de ne pas intervenir. Parmi ces militaires, un quatuor de Bérets verts cyniques et blasés qui, sous l’impulsion du sergent-major Archie Gates (Georges Clooney), mène sa propre guerre. Leur idée est simple: s’emparer d’une cargaison d’or que les Irakiens ont confisquée au Koweït, en partant du principe que «voler un voleur n’est pas voler». Mais comment ne pas réagir devant les exactions dont ils sont témoins? Peuvent-ils laisser massacrer des civils qu’ils ont eux-mêmes appelés à la révolte? Comment concilier l’appât du gain et le bon vieil humanisme?
Ce film de David O. Russell est typiquement américain: il se paie le luxe de dire ses quatre vérités à son pays, de dénoncer sa politique, de décrire les horreurs de la guerre, de mettre en scène des militaires profiteurs, et finalement de sauver tout le monde. Par ailleurs, c’est bourré de péripéties pétaradantes, explosives et néanmoins loufoques, et c’est brillamment interprété par Clooney, Mark Wahlberg et Spike Jonze.
Diffusion jeudi à 20h55 sur FR3

Aujourd’hui journaliste, François Armanet fut, dans les années 60, un des «petits minets» du Drugstore de l’Étoile, que raille Dutronc dans les Play-boys. Il a évoqué tout cela dans un récit dont il a tiré le film que voici, La bande du drugstore. On n’y voit pas le mythique drugstore, mais les exploits de cette «bande» de frimeurs, tour à tour inconscients et odieux. La reconstitution est sérieuse sur le plan musical (bande-son nostalgique, disponible en CD), un peu moins sur les coiffures de l’époque. Dans les rôles principaux, Mathieu Simonet et Cécile Cassel sont justes et touchants.
Diffusion jeudi à 21h00 sur Canal +

C’est inattendu: un film français sur une de nos chaînes locales. Jeanne et le garçon formidable porte une double signature, celles de O. Ducastel et J. Martineau. Ce dernier est aussi l’auteur du scénario qui combine musique, chansons et danses sur un sujet actuel: le sida.
Jeanne est standardiste dans une agence de voyages. Libre, vive et sensuelle, elle collectionne les aventures en attendant de trouver l’homme idéal. Un beau jour, elle croise Olivier dans le métro. De cette rencontre naît une idylle qui bouleverse sa vie sentimentale. Malheureusement, Olivier est séropositif et le jour où sa maladie se déclare, il disparaît volontairement de la vie de Jeanne. Par l’intermédiaire d’amis communs, la jeune femme met alors tout en œuvre pour retrouver celui qu’elle aime.
Un film à la Jacques Demy pour les années 90, d’une miraculeuse légèreté malgré la gravité de son sujet. Très vite on entre dans la danse, jolie alternance de scènes parlées et chantées. Le charme fou de Virginie Ledoyen fait le reste.
Diffusion jeudi à minuit sur LBCI

Daniel de Foe n’est pas seulement l’auteur de Robinson Crusoe mais des aventures très galantes de Moll Flanders, un personnage féminin qui a connu différents visages au cinéma et à la télévision.
Ici, nous avons droit à la version de Pen Desham, réalisée en 1996 et interprétée par Robin Wright. Moll Flanders naît en prison d’une mère voleuse. Vendue à des gitans, elle s’enfuit et est recueillie par le maire d’une petite ville. Là, elle grandit en recevant une éducation très puritaine. Mais devenue une belle jeune fille, Moll découvre qu’elle fait l’objet de nombreuses convoitises et elle va connaître un destin très mouvementé.
Diffusion vendredi à 21h30 sur Future TV
DOCUMENTAIRE
Hugo Chavez
L’actuel président du Venezuela est à coup sûr une figure singulière et paradoxale. Cet ancien officier parachutiste, admirateur de Simon Bolivar, du Che et du Christ qu’il cite souvent, a hérité d’une situation économique et sociale catastrophique. Quel est ce «révolutionnaire chrétien bolivarien», si déraisonnable selon nos critères, qui croit encore que les miracles peuvent s’accomplir?
Diffusion mardi à 22h05 et mercredi à 19h35 sur TV5 Orient
Carnet rose
Matt LeBlanc («Friends») s’est marié
Arrêt sur image

La belle que voilà!

Je suis vieux jeu.
Autant vous dire que, en ce qui me concerne, la nouveauté n’est pas forcément synonyme de progrès. Je suis pour les bonnes vieilles formules qui ont fait leurs preuves.
Maintenant que l’élection de Miss Liban a eu lieu, je puis dire tout haut ce que j’en pensais tout bas.
Succombant à la «nouveauté», autrement dit à cette tendance qui se manifeste à la télévision, partout dans le monde, de provoquer le spectateur pour en faire un voyeur maladif, on a enfermé, des semaines durant, dans un hôtel de la montagne, les futures candidates. Pourquoi faire? Je me le demande. Sous le fallacieux prétexte de permettre aux caméras indiscrètes de se faufiler dans les coulisses de l’élection. Comme s’il y allait s’y passer quelque chose.
Que vouliez-vous qu’il s’y passe? Sinon des préparatifs qui n’avaient rien de «very exciting».
Car le principe du reality show auquel cette élection faisait référence consiste à enfermer des couples, normalement constitués, dans l’attente que l’oisiveté et la promiscuité fassent leur œuvre. Ici, pas le moindre dérapage possible. Pour les candidates, c’était, en pratique, le couvent. Rien de quoi émoustiller la curiosité lubrique du voyeur qui, durant des semaines, comme Anne, ma sœur Anne, ne vit rien venir pour étancher sa soif. L’âne, ce fut lui.
Ceci pour vous dire que je suis pour la bonne vieille élection traditionnelle. Toutes en scène, et que le spectacle commence. Défilés, questionnaires, éliminatoires: cinq, trois, une et voilà le tout enlevé en une seule soirée, d’autant plus unique, avec suspense à l’appui. J’espère que la formule testée cette année ne sera pas remise sur le tapis tant elle ressemblait davantage à un «making off» qu’à un reality show.
Mais le pas ayant été franchi, pourquoi ne pas appliquer le principe à d’autres élections? Nos candidats futurs aux législatives en caleçon? Pourquoi pas?

Alain PLISSON

P.S.: La belle que voilà, film de Jean-Paul Le Chanois avec Michèle Morgan, Henri Vidal.
RUBRIQUE RÉALISÉE PAR Alain Plisson
Cette semaine, on chantera et dansera beaucoup sur votre petit écran avec les valses de Strauss dans «The Great Waltz», le bondissant Fred Astaire dans «Finian’s Rainbow» et les pirouettes de Virginie Ledoyen dans «Jeanne et le garçon formidable».Il y aura aussi de l’action avec «Three Kings», ou l’équipée de trois soldats américains à la recherche de l’or de Saddam Hussein...