Le diplomate a été reçu dans la matinée place de l’Étoile, où il a également passé en revue avec M. Berry la situation dans la région. Dans une déclaration à la presse, M. Lecourtier a indiqué qu’il a transmis l’invitation au chef du Parlement et discuté avec lui du timing du programme de la visite, dont la date sera annoncée ultérieurement.
Il a indiqué que la présence de M. Berry à Paris permettra de consolider la coopération entre le Sénat français et la Chambre, rappelant les domaines dans lesquels celle-ci est établie.
Au sujet du dossier régional, M. Lecourtier a souligné que la France avait condamné dimanche le raid israélien sur une base présumée du Jihad islamique en Syrie et « pris part à la réunion du Conseil de sécurité afin de contribuer à une solution qui éviterait l’escalade et pour appeler toutes les parties à la retenue ».
En ce qui concerne l’Irak plus particulièrement, il a fait état d’une concordance de vues avec M. Berry sur la nécessité d’appliquer une nouvelle politique dans ce pays, qui correspondrait davantage à la vision française d’un règlement. « Nous espérons, a ajouté M. Lecourtier, que les Irakiens recouvreront au plus vite leur souveraineté et qu’un calendrier-programme sera établi, afin que ce peuple puisse exercer son droit à l’autodétermination. » Le président de la Chambre s’est entretenu en outre avec le directeur général de la sécurité de l’État, le général Édouard Mansour.
Par ailleurs, M. Berry a adressé des télégrammes aux présidents syrien, Bachar el-Assad, et égyptien, Hosni Moubarak, ainsi qu’au ministre syrien de la Défense, le général Moustapha Tlass, et au chef du Parlement égyptien, Ahmed Fathi Srour, pour leur présenter ses vœux à l’occasion de la commémoration de la guerre d’Octobre 1973.
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