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Actualités

C’ÉTAIT HIER Première semaine d’août 1974 (photos)


Août est le mois le plus chaud et le plus maigre en pub. Beaucoup d’animations, mais peu de véritables activités culturelles à part les festivals, évidemment. Le premier août 1974 (*) ayant été un jeudi, c’est une demi-semaine que nous proposons : présentation des Nuits libanaises à Baalbeck (avec Sabah et Wadih es-Safi) où Mingus fait un tabac ; Saliba Doueihy signe les vitraux de l’église Saint-Charbel de Annaya ; la disparition de la grande Badiha Massabni.
1er août : conférence de presse au Comité du Festival de Baalbeck pour présenter les Nuits libanaises avec l’opérette Et vivez heureux avec, en tête d’affiche, Sabah et Wadih es-Safi. Le scénario est signé Raymond Gébara et les costumes Papou Lahoud ; une indiscrétion dans « Midi-Minuit », c’est le démarrage du Festival de Anjar qui est prévu pour le 6 septembre ; après une exposition chez Sami el-Khazen en juin, deux artistes normands, Jean Léonard et Mag Frémont, donnent à voir leurs œuvres au Bustan.
2 août : le célèbre peintre Saliba Doueihy réalise les vitraux de l’église Saint-Charbel de Annaya qui couvrent un espace de 30 mètres de long ; Badiha Massabni décède. Massabni est une légende : grande chanteuse, grande comédienne et grande dame aussi. Elle a lancé des talents comme Farid el-Atrache et Tahia Cariocca et comptait de nombreux admirateurs à travers le monde, avant de se retirer à Chtaura s’acheter une ferme et se lancer dans le commerce de produits laitiers ; beaucoup de succès pour les Dix heures dans leur nouvelle revue, Vivre au bord d’elle ; le Liban participe au Festival international de la jeunesse au Québec avec Paul Matar qui va chanter des auteurs classiques français. Paul Matar est aujourd’hui le nouveau directeur de l’Iesav .
3 août : une troupe française d’Orange arrive à Beyrouth ; la troupe folklorique du CNT cette fois, dirigée par l’infatigable Nasser Makhoul (qui, aujourd’hui encore, fait le tour du monde avec ses danseurs), se rend au Québec ; une histoire aussi intéressante que drôle : le fils du faux assassin de Trotski vit à Beyrouth et se raconte. En fait, ce jeune architecte du nom de Michel Mornard, professeur à l’UL, est l’acteur involontaire d’un mystère jamais élucidé. Une histoire de faux papiers qui aura causé beaucoup d’ennuis à la famille. Digne d’un roman.
4 août : « Du délire pour Charles Mingus (à Baalbeck). Et s’il ne devait pas prendre l’avion ce matin de bonne heure, la soirée d’hier aurait duré jusqu’au petit matin », lit-on en page une ; les poèmes de Saïd Akl dits en espagnol, à Buenos Aires, par Alicia Dakessian, une jeune Argentine éprise de poésie libanaise ; un film libanais au festival d’Atlanta (Géorgie) The Choosen One (l’élu) signé Souhail Jabbour.
M.C.

(Voir « L’Orient-Le Jour » des 2, 9, 16, 23, 30 juin et des 7, 14 et 21 juillet)
Août est le mois le plus chaud et le plus maigre en pub. Beaucoup d’animations, mais peu de véritables activités culturelles à part les festivals, évidemment. Le premier août 1974 (*) ayant été un jeudi, c’est une demi-semaine que nous proposons : présentation des Nuits libanaises à Baalbeck (avec Sabah et Wadih es-Safi) où Mingus fait un tabac ; Saliba Doueihy signe les vitraux...