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Gabriel Murr se déchaîne contre son frère


L’ex-député Gabriel Murr a affirmé hier à L’Orient-Le Jour que les auteurs de l’agression de Bteghrine n’avaient pas été arrêtés, comme l’affirme le ministre de l’Intérieur, mais « sévissent encore en liberté dans les rues du village ».
« D’ailleurs, le problème n’est pas celui d’un changement d’officier à Bickfaya ou Bteghrine. Il se situe au niveau de l’institution tout entière, qui est gérée comme une propriété privée. Il y a les auteurs et ceux qui les protègent. Si Michel Murr n’était pas reçu chaque semaine – et légitimé – par le président Lahoud, qui lui assure une couverture, il n’aurait pas pu faire cela. Par ailleurs, son fils (le ministre Élias Murr) le laisse diriger certains officiers. Par exemple, Talal Saad, officier dans la région depuis dix ans, reçoit ses ordres directement de Michel Murr. De même, l’officier qui a été transféré de Bickfaya, Ibrahim Antoun, relève directement de celui qui dirige les affaires de Michel Murr : Michel Samaha Samaha, surnommé “le roi”, dont l’un des deux frères, Tony Samaha Samaha, est l’un des trois hommes qui ont tiré sur Nassib Lahoud. Le deuxième frère, Nadim Samaha Samaha, est l’officier dont M. Lahoud a reporté la présence sur la scène de l’agression », a affirmé M. Murr. Selon lui, les trois hommes qui ont tiré sur les députés sont : « Tony Samaha Samaha, Joseph Saliba et Élie Eid Samaha, surnommé “el-Cheikh”, qui avait tendu un guet-apens au président Gemayel il y a deux ans. Il y avait six autres personnes armées, et sept ou huit personnes qui dirigeaient les opérations. Mais toute cette clique est dirigée directement par Michel Murr, qui a l’aval du chef de l’État.» Et M. Murr de préciser que « Michel Samaha Samaha et son équipe sont également responsables des incidents qui se sont produits le 2 juin 2002, devant Amaret Chalhoub, lorsque des jeunes opposants avaient été tabassés le soir de ma victoire ». Il a enfin réclamé « la démission immédiate de M. Élias Murr », appelant les députés à « engager la procédure de la levée de l’immunité parlementaire de Michel Murr ».
L’ex-député Gabriel Murr a affirmé hier à L’Orient-Le Jour que les auteurs de l’agression de Bteghrine n’avaient pas été arrêtés, comme l’affirme le ministre de l’Intérieur, mais « sévissent encore en liberté dans les rues du village ». « D’ailleurs, le problème n’est pas celui d’un changement d’officier à Bickfaya ou Bteghrine. Il se situe au niveau de...