M. Moghrabi, dont la demande de libération avait été rejetée une première fois par le juge d’instruction de permanence à Beyrouth, Majed Mouzeyhem, avait interjeté appel auprès de la chambre de mise en accusation, dont le président, le juge Samir Alia, s’était cependant démis du dossier en raison d’un vieux conflit juridique avec M. Moghrabi. C’est Mme Noueyri qui avait remplacé le magistrat.
La décision de maintenir l’avocat en détention a été prise à la majorité, et non pas à l’unanimité, par le tribunal. Mme Noueyri était en effet favorable à une remise en liberté de M. Moghrabi, estimant que la demande présentée par ses avocats était recevable et que son maintien en prison était contraire à l’article 107 du code de procédure pénale, mais ses deux assesseurs, Thérèse Allawi et Mohammed Masri, ont rejeté le recours pour vice de forme, la demande ayant été déposée contre l’Ordre des avocats, la partie plaignante, et non contre le droit public.
L’avocat de M. Moghrabi, Me Jihad Abi Nader, a indiqué qu’il allait présenter ce mercredi une nouvelle demande pour la remise en liberté de son client.
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