M. Khazen, qui s’adressait à ses collègues au cours d’une réunion tenue hier au siège du syndicat, a exposé les résultats des contacts établis avec les responsables, estimant que « l’État n’a pas pris en considération les retombées négatives de ses décisions sur le coût des projets en cours ».
« Jusqu’à ce jour, nous exécutons des projets dont les prix sont toujours stables. Malgré nos revendications répétées pour un dédommagement du fait de la hausse des coûts, les responsables ont continué d’ignorer la situation dans laquelle nous nous débattons, nous condamnant à une véritable catastrophe financière qui se répercutera nécessairement sur les autres secteurs, notamment le secteur bancaire », a-t-il ajouté.
M. Khazen a conclu en rappelant « les décisions anarchiques des responsables, qui ont profité à certains propriétaires de carrières qui se sont empressés de quadrupler leurs prix sans aucune raison, pour un produit inférieur en qualité ».
Les recommandations suivantes ont été adoptées à l’issue de la réunion :
« 1. Révision des prix du fait de la hausse des coûts du sable, du gravier, des carburants et de tout autre matériau de construction.
« 2. Amendement des cahiers des charges, surtout des articles qui privent l’entrepreneur de tout recours en cas d’augmentation des prix, et adoption du principe de l’arbitrage en cas de conflit.
« 3. Arrêt de toute participation aux adjudications publiques à partir du 11 août 2003 et jusqu’à la satisfaction des revendications des entrepreneurs par l’État.
« 4. Pris dans une impasse, les entrepreneurs se voient acculés à prendre la décision d’arrêter l’exécution de tous les projets en cours, à partir du 11 août 2003, malgré les retombées négatives de cette décision sur leurs propres affaires. »
Les plus commentés
Sur le front sud, le Hezbollah reprend l’initiative
Le quintette passe aux choses concrètes : une feuille de route et un délai
Qui était le mufti Hassan Khaled, assassiné au Liban il y a 35 ans ?