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Environnement L’eau, les ordures et les carrières au centre d’une conférence de Boueiz

« Le fait que la qualité de l’eau provenant des régions situées à plus de 1 600 mètres d’altitude soit plus que douteuse nous incite à penser qu’il n’existe pas de sources non polluées au Liban. Vingt-deux stations principales d’épuration, capables de recycler les eaux usées, sont donc nécessaires pour satisfaire les besoins du pays en eau potable et d’irrigation», a déclaré le ministre de l’Environnement, Farès Boueiz, dans une conférence donnée à Hrajel, au Kesrouan, à l’occasion de la clôture de la Semaine culturelle organisée par la ville.
Au niveau des ordures, il a déploré que le Liban, « qui consomme plus que ses voisins », ne possède qu’une seule usine de traitement, celle de Naamé, « capable d’absorber seulement 50 % des déchets de Beyrouth et 10 % de ceux du Kesrouan et du Haut-Metn, alors que le pays a besoin de 25 usines ».
Pour ce qui est des carrières d’extraction de sable et de gravier, il a qualifié l’actuel plan directeur d’« irréaliste », ne tenant pas compte des besoins du pays. Il a donc invité le Conseil des ministres à élargir le plan directeur de manière à couvrir toutes les régions libanaises, et non seulement l’Anti-Liban, à l’exclusion toutefois de Beyrouth, à cause de sa forte densité populaire.
« Le fait que la qualité de l’eau provenant des régions situées à plus de 1 600 mètres d’altitude soit plus que douteuse nous incite à penser qu’il n’existe pas de sources non polluées au Liban. Vingt-deux stations principales d’épuration, capables de recycler les eaux usées, sont donc nécessaires pour satisfaire les besoins du pays en eau potable et d’irrigation», a...