Paris exige un rôle-clé pour les Nations unies avant d’apporter son soutien au projet de résolution US Le siège de l’Onu à Bagdad, cible d’une nouvelle attaque terroriste (photo)

La terreur s’est à nouveau abattue hier sur l’Onu. Un peu plus d’un mois après l’attentat meurtrier qui avait causé la mort de 22 personnes, le siège des Nations unies à Bagdad a essuyé un nouvel attentat à la voiture piégée hier, qui a fait un mort en plus du kamikaze. Une attaque qui endeuille à nouveau l’Onu à la veille de l’ouverture de son Assemblée générale durant laquelle le président américain doit demander à la communauté internationale un soutien financier et militaire en Irak. À ces demandes, présentées dans un projet de résolution, le président français s’est dit prêt à ne pas opposer un veto.
Il a toutefois conditionné son soutien à deux exigences : un calendrier précis pour mettre fin à l’occupation de l’Irak dans un délai de 6 à 9 mois et un « rôle-clé » pour les Nations unies. Or, George W. Bush a expliqué, lors d’une interview à Fox News, qu’il n’était pas certain que l’aide de l’Onu soit nécessaire pour rétablir la souveraineté de l’Irak. Des déclarations qui laissent augurer des négociations difficiles pour rapprocher les points de vue au Palais de verre.