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Pour l’État hébreu, la résolution de l’instance internationale est « sans signification » L’Assemblée générale de l’Onu prend fait et cause pour Arafat (photo)

Trois jours après le veto américain à une résolution exigeant qu’Israël « abandonne tout acte visant à expulser le président élu de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat et mette un terme à toutes les menaces sur sa sécurité », l’Assemblée générale des Nations unies a adopté un texte similaire par 133 votes pour, 4 contre (dont celles des États-Unis et d’Israël) et 15 abstentions. Ce vote ne faisait aucun doute car le veto n’existe pas à l’Assemblée générale de l’Onu où la règle de la majorité s’applique. Il illustre, par contre, l’isolement des États-Unis sur le dossier israélo-palestinien.
Washington n’a pas hésité, par la voix de son ambassadeur à l’Onu John Negroponte, à expliquer qu’il était « particulièrement décourageant de voir les Nations unies répéter des récriminations venant toujours du même côté ». Même mépris pour l’instance internationale côté israélien, puisque le porte-parole du Premier ministre Ariel Sharon a déclaré que la résolution adoptée est « sans signification ». Côté palestinien, l’Autorité s’est félicitée du vote le qualifiant de « gifle » pour l’État hébreu et ceux qui le soutiennent.
Trois jours après le veto américain à une résolution exigeant qu’Israël « abandonne tout acte visant à expulser le président élu de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat et mette un terme à toutes les menaces sur sa sécurité », l’Assemblée générale des Nations unies a adopté un texte similaire par 133 votes pour, 4 contre (dont celles des États-Unis et...