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EXPOSITION - Jusqu’au 6 octobre, une installation d’architecture-sculpture à l’Instituto Cervantes « La cité rouge » de Miquel Navarro (photo)

Architecte et sculpteur espagnol de renommée internationale, Miquel Navarro construit « des paysages sculpturaux et urbains ». Cet artiste, dont les œuvres figurent dans les collections de musées (Guggenheim à New York ; Georges Pompidou à Paris et Reine Sophie à Madrid...), a comme thème récurrent – mais traité à chaque fois de façon totalement nouvelle – la ville dans son sens spatial. L’Instituto Cervantes (rue Maarad, n° 287, 1e étage) présente (en partenariat avec le Consortium des musées de Valence et le Conseil de la culture, de l’éducation et des sports de la région de Valence) une de ses œuvres. Une installation baptisée La cité rouge.
Ce projet, réalisé en 1994, consiste en une mise en scène de petits éléments variables. Il s’agit plus précisément d’une centaine de pièces en fer rouillé placées sur le sol, sur un espace de 7 x 14 m, de manière à composer une structure de ville.
L’ensemble, à mi-chemin entre sculpture et maquette architecturale, ressemble, de prime abord, à une ville bâtie autour d’une centrale nucléaire. Mais cela pourrait aussi bien être tout simplement une ville industrielle ou plutôt ouvrière. Structurée en petites unités formant des enceintes aussi bien circulaires, entourant des cheminées de fusées, que rectangulaires, cernant des agglomérations de petits cubes, avec des routes tracées par alignement de petits modules, elle forme un paysage sculptural assez impressionnant.
Cette Cité rouge, transformable en fonction de l’espace du lieu de l’exposition – elle est disposée différemment ici qu’au musée de Valence à qui elle appartient – donne lieu à plusieurs interprétations.

De nouvelles structures
visuelles
Cette « lecture multiple » est d’ailleurs une des caractéristiques des travaux de Miquel Navarro. Lequel entreprend ses installations comme autant d’aventures ludiques jouant avec les matières (il utilise aussi bien le bois que le zinc, le fer, l’aluminium ou la «terracotta») avec leur disposition, leur assemblage et la réflexion de la lumière...
L’artiste a d’ailleurs élaboré une sorte d’œuvre-jeu pour la galerie des enfants du centre Georges Pompidou. Il s’agissait de Sous la Lune II, un voyage dans une ville imaginaire que les plus jeunes pouvaient faire en remodelant et transformant, selon des pistes et des règles de jeux sans cesse renouvelées, une structure composée d’un millier de pièces métalliques.
« Captivé par le don artistique que la ville offre au regard», ce plasticien qui s’inspire dans ses œuvres aussi bien des symboles antiques, comme les pyramides égyptiennes ou incas, que des éléments du monde moderne, à l’instar des escalators, des ascenseurs, des tours, des centrales, etc., élabore en fin de compte de « nouvelles structures visuelles ». À découvrir.
Jusqu’au 6 octobre, de 12h à 20h.

Zéna ZALZAL
Architecte et sculpteur espagnol de renommée internationale, Miquel Navarro construit « des paysages sculpturaux et urbains ». Cet artiste, dont les œuvres figurent dans les collections de musées (Guggenheim à New York ; Georges Pompidou à Paris et Reine Sophie à Madrid...), a comme thème récurrent – mais traité à chaque fois de façon totalement nouvelle – la ville dans son sens...