Société - Le chef du gouvernement a assisté au concert des Blind Boys of Alabama Hariri promet de contribuer au développement de Jbeil (photo)

Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, a effectué samedi soir sa première visite à Jbeil, où il a assisté en soirée au concert donné par les Blind Boys of Alabama à la clôture du Festival de Byblos. Après avoir visité la vieille ville et dîné au restaurant portuaire, Bab el-Mina, le Premier ministre a considéré dans une déclaration qu’en visitant Jbeil c’est dans l’histoire qu’on plonge.
M. Hariri est arrivé à 20h 30 à l’entrée de la vieille ville, où il a été accueilli par le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, le président de la municipalité de Jbeil, Raphaël Sfeir, la présidente et le vice-président du comité du Festival de Byblos, Latifa Lakkis et Philippe Abi Akl. Accompagné de ses hôtes, le chef du gouvernement s’est rendu à pied, à travers le vieux souk, jusqu’au port, où le spectacle était donné. Un tonnerre d’applaudissements a ponctué son arrivée.
Il s’est installé aux premiers rangs de l’assistance aux côtés de Mme Andrée Lahoud, des ministres Jean-Louis Cardahi et Fouad Siniora, de l’ancien ministre, Farid Raphaël, des ambassadeurs américain, Vincent Battle, et turc, Celaleddin Kart, du président de l’Université libanaise, Ibrahim Kobeyssi, du président et de l’ancien président de l’Association des industriels, Fadi Abboud et Jacques Sarraf, du président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Beyrouth, Adnane Kassar, du conseiller de presse à la présidence de la République, Rafic Chelala, du président du syndicat des entrepreneurs, Fouad Khazen, et de nombreuses autres personnalités.
Durant l’entracte, M. Hariri s’est rendu en compagnie de MM. Cardahi, Sfeir et Abi Akl jusqu’au vieux port, en faisant un crochet par le vieux souk qui a suscité son admiration. Il a promis d’offrir à cette ville tout ce dont elle a besoin pour l’améliorer davantage, après avoir posé de nombreuses questions au sujet des sites archéologiques, de l’identité des touristes qui les visitent et de la possibilité d’y attirer des touristes tout au long de l’année.
Le chef du gouvernement s’est arrêté dans un magasin qui vend des fossiles, où M. Joseph Abi Saad lui a expliqué l’importance historique de ces pierres, les lieux où elles sont découvertes et les moyens de les extraire de la terre. Il s’est ensuite rendu au restaurant Bab el-Mina, au vieux port, où un dîner était donné en son honneur par le comité du Festival de Byblos, en présence des personnalités qui assistaient au concert et des anciens ministres Georges Frem et Michel Eddé.
La présidente du festival lui a offert un cadeau souvenir, un fossile vieux de cent millions d’années, formé durant l’ère géologique secondaire et unique en ce genre au Moyen-Orient. Mme Lakkis a expliqué que ce spécimen ne se trouve qu’à Jbeil.
Dans une déclaration, M. Hariri a souligné qu’en visitant Jbeil, c’est dans l’histoire qu’on plonge, estimant que cette ville représente effectivement le Liban dans toutes ses facettes. « De nombreuses civilisations se sont succédé au Liban. Nous le sentons dès que nous entrons dans cette vieille ville », a-t-il déclaré avant de remercier le comité du festival de l’avoir invité et d’estimer qu’« il existe d’énormes potentiels d’exploitation des principaux vestiges de la ville, la plus vieille du bassin méditerranéen ». « Je crois, a-t-il ajouté, qu’il est du devoir du gouvernement de fournir un plus grand effort pour faire connaître Jbeil aux gens et pour encourager les festivals et le tourisme dans cette ville qui constitue une importante richesse pour le Liban. »
Il devait ensuite inscrire dans le registre du restaurant : « J’ai passé une soirée émouvante et inoubliable au restaurant Bab el-Mina, sur le port à partir duquel l’alphabet à conquis le monde. »