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FESTIVAL DE TRIPOLI - Inauguration de la deuxième édition avec Guy Manoukian et son orchestre Spectacle sons, lumières, pyrotechnie, et... coupure de courant (photo)

Pour sa deuxième édition, le festival de Tripoli avait concocté, samedi, une inauguration sous forme de bouquet de sons électro-orientaux, assortis d’effets spéciaux lumineux et de pyrotechnie. Au programme : le pianiste-compositeur Guy Manoukian et son orchestre, avec, en intermède « classique », la soprano Cynthia Samaha.
Le cadre bien aménagé – en plein air– de la Foire internationale Rachid Karamé, avec une scène plantée les pieds dans l’eau d’un grand bassin, et entourée, en toile de fond, de palmiers et de dômes lumineux, plaçait, de prime abord, le spectacle sous de bons auspices.
D’ailleurs la soirée avait commencé à la manière – toutes proportions gardées ! – d’un concert de Jean-Michel Jarre : un jeune musicien de belle allure, Guy Manoukian, aux commandes d’un orchestre qui mixe avec bonheur mélodies orientales et « beats » globalisants, accompagné, dans le ciel, de faisceaux lumineux et de feux d’artifice.
La musique qui fait harmonieusement fusionner électronique moderne et classique arabe, mais qui s’appuie aussi sur un patchwork de sonorités celtes, flamenco, salsa, etc. , offrait une variété agréable à écouter, malgré quelques problèmes techniques d’ajustements acoustiques et de sonorisation qui ont émaillé la performance. Ainsi que la mauvaise synchronisation au niveau des feux d’artifice, qui, par exemple, n’auraient pas dû accompagner la prestation de la soprano !

Sauvé par la percussion
Mais le pire de ce qui pouvait arriver pour un show « Sons et lumières » s’est produit : une coupure de courant qui a plongé les lieux dans le noir durant une bonne dizaine de minutes !
Chapeau aux percussionnistes qui ont continué à jouer comme si de rien n’était, soutenus par les battements de mains cadencés du public et à Guy Manoukian, qui ne s’est pas laissé désarçonner par cette entracte forcée.
Au contraire, prenant les choses avec calme et humour, il en a profité pour présenter ses acolytes sur scène : treize musiciens, qui, du violon au nay en passant par la guitare, la basse, la derbaké, etc., ont donné, une fois la lumière revenue, le meilleur d’eux-mêmes. Pour que la soirée – qui s’est clôturée par un très beau feu d’artifice – ne soit pas irrémédiablement gâchée...
Zéna ZALZAL
Pour sa deuxième édition, le festival de Tripoli avait concocté, samedi, une inauguration sous forme de bouquet de sons électro-orientaux, assortis d’effets spéciaux lumineux et de pyrotechnie. Au programme : le pianiste-compositeur Guy Manoukian et son orchestre, avec, en intermède « classique », la soprano Cynthia Samaha.Le cadre bien aménagé – en plein air– de la Foire...