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EXPOSITION Accrochage collectif, jusqu’au 26 septembre « Visages » à la galerie Janine Rubeiz (photo)

Il y a les évanescents d’une part et les présences fortes, aux traits bien marqués d’autre part. Soit, une trentaine de « Visages » variés, nés des pinceaux et de l’imagination de neuf artistes aux styles aussi éclectiques que différents. Regroupée à la galerie Janine Rubeiz (Raouché ; immeuble Majdalani), cette assemblée de visages s’inscrit dans le cadre d’une exposition collective construite sur le thème du portrait. Un accrochage, qui permet de redécouvrir, sous cet angle particulier, certaines œuvres présentées lors de précédentes expositions. Mais aussi, qui fait découvrir de nouvelles peintures d’artistes nouveaux.
– Il y a ainsi, d’une part, une belle huile sur toile d’Helen el-Khal, à dominante blanche et tout en transparence, qui représente une face d’enfant ou de femme-enfant, à l’expression énigmatique et angélique à la fois.
– Même limpidité dans les aquarelles tendres de Afaf Zurayk, qui déclinent, sur une série de cinq pièces, des ombres de visages, presque sans traits, traités par superpositions de couches pastels.
– Dans le même registre délicat, bien que dans un tout autre style, les silhouettes et les faces d’inspiration iconographique de Mahmoud Zibawi, célèbrent, que ce soit en dessin sur papier japonais ou en techniques mixtes sur toile, les regards et les postures des madones.
– Expression totalement différente chez Huguette Caland, qui représente, dans quatre pièces aux couleurs sombres, des visages irréels sortis d’un univers pictural à mi-chemin entre l’art primitif et le dessin d’enfant.
– Surréalisme mettant en valeur la transparence du verre que Tony Mansour reproduit sous forme de buste d’homme, dont la tête est un bocal d’où s’élance un poisson rouge.
– Couleurs fortes et contrastées pour dessiner des visages et des personnages sans contours précis, qui jouent sur l’effet ultraviolet chez Mansour el-Habr.
– Technicolor également chez Greta Naufal qui représente, à l’acrylique sur toile, dans une palette chromatique agressive, des femmes à la féminité moderne.
– Peintures hautes en couleurs, aussi chez Aram Jughian, qui réactualise à sa manière, en le désacralisant, le genre de l’icône. Ses visages aux regards fixes, ceints ou pas d’auréoles, sont tracés sur des fonds de coupures de journaux, de cartons, de boîtes de dentifrice éclatées, d’enveloppes timbrées, etc.
– Et, toujours unique dans son genre, le dessin de dentellière à l’encre de Chine de Laure Ghorayeb, fait émerger d’un enchevêtrement de minuscules motifs ornementaux des visages symboliques. Ceux de L’idolâtrie.
Un bel ensemble de portraits à admirer. Jusqu’au 26 septembre.

Z.Z.
Il y a les évanescents d’une part et les présences fortes, aux traits bien marqués d’autre part. Soit, une trentaine de « Visages » variés, nés des pinceaux et de l’imagination de neuf artistes aux styles aussi éclectiques que différents. Regroupée à la galerie Janine Rubeiz (Raouché ; immeuble Majdalani), cette assemblée de visages s’inscrit dans le cadre d’une exposition...