La cérémonie s’est déroulée au siège de l’Ordre de la presse, en présence de la famille de M. Saab, du président de l’ordre, Mohammed Baalbacki, du président de l’Ordre des journalistes, Melhem Karam, de l’ancien ministre Edmond Rizk, du directeur général de l’Agence nationale d’information (Ani), Khalil Khoury, du président du conseil d’administration d’an-Nahar, Gebrane Tuéni, de l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats, Michel Lyan, du poète Henri Zgheib, du caricaturiste Pierre Sadek et de nombreuses autres personnalités.
Dans son discours, M. Baalbacki a félicité M. Saab pour le choix du titre, « que le fondateur d’an-Nahar, le regretté grand journaliste Gebrane Tuéni avait déjà employé ». À son tour, M. Karam a rendu hommage à l’auteur, « qui sait dompter les mots ».
« Edmond Saab, qui a été élevé à l’école de Gebrane Tuéni, de Ghassan Tuéni et du jeune Gebrane Tuéni (...), a bien mérité ce prix car celui qui le décerne est un homme juste », a-t-il ajouté.
Quant à Saïd Akl, il a estimé que les articles de M. Saab dans le quotidien an-Nahar « dénotent d’un courage rare dans les annales de la presse libanaise ».
Le lauréat a ensuite reçu le prix, d’une valeur d’un million de livres libanaises, des mains de M. Akl, ainsi qu’un stylo qui lui a été offert par M. Karam.
Dans son allocution, M. Saab s’est félicité de se retrouver entouré d’une telle atmosphère chaleureuse, « dans un temps où la plupart des journalistes terminent leur vie à l’hôpital sans personne pour régler leur facture », et a fait don de la valeur symbolique du prix Saïd Akl à l’association SOS.
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