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Justice Conférence de presse de Moghrabi

Relâché vendredi après 21 jours de détention, M. Mohammed Moghrabi a tenu hier une conférence de presse, au cours de laquelle il a de nouveau accusé l’Ordre des avocats, et notamment le bâtonnier Raymond Chédid, et son prédécesseur, Michel Lyan, de « bafouer des droits constitutionnels ».
« Mon problème principal n’est pas avec le conseil de l’Ordre des avocats ou avec le bâtonnier, mais avec la corruption généralisée, l’hostilité flagrante au règne de la loi, aux droits civils et constitutionnels, ainsi qu’aux droits de l’homme et la violation continue de toutes les procédures civiles et pénales », a déclaré M. Moghrabi.
Il a ensuite affirmé qu’il a été emprisonné « sur décision prise aux plus hauts niveaux » parce qu’il a « osé combattre, en utilisant la loi, tous les aspects de la corruption et de l’abus de pouvoir » et parce qu’il « menace sérieusement la corruption généralisée dans le pays ». « J’ai été victime d’une tentative d’assassinat moral sans précédent », a-t-il ajouté, avant de noter que si la procédure engagée contre lui a été accélérée, c’est parce qu’il a voulu présenter sa candidature à la tête de l’Ordre des avocats.
Il a ensuite exposé avec force détails et documents les contentieux qui l’opposent depuis 1996 avec le parquet, puis avec l’Ordre des avocats et de reprocher aux bâtonniers Chédid et Lyan une série de décisions qu’il juge contraires aux lois et aux règlements.
Rappelons que M. Moghrabi a été détenu à la suite d’une plainte « pour usurpation du titre d’avocat », déposée contre lui par l’Ordre des avocats, qui l’avait radié du barreau.
Poursuites contre
l’ancien ministre de l’Agriculture
L’avocat général financier, Tani Lattouf, a décidé d’engager des poursuites contre l’ancien ministre de l’Agriculture, Ali Ajaje Abdallah, pour malversations dans l’affaire du projet de coopération agricole entre le Liban et les États-Unis.
Plusieurs autres personnes sont poursuivies dans cette affaire, notamment les deux frères de l’ancien ministre Sultan Ajaje Abdallah et Fadi Ajaje Abdallah, son conseiller, Abdel-Hafiz Kamaleddine Naamani, Rachid Ahmed Ezzo, Joseph Hanna Jabbour, Sabah Mohieddine Chami, Georges Tanios Ghossein, Moussa Ali Moussa, Mohammed Massoud Hallani et Khaled Abou Sabra.
L’ancien ministre et les autres prévenus sont accusés de « détournement de fonds publics au moyen de fausses écritures, de contrefaçon de documents officiels, de faux et usage de faux et d’abus de pouvoir ».
Des sources proches du parquet ont indiqué que l’ancien ministre de l’Agriculture n’a pas été arrêté hier pour lui permettre de soumettre un recours pour vice de forme, les opinions étant divisées à l’égard de la juridiction qualifiée pour juger les ministres.
Nouveau report d’audience
dans l’affaire al-Madina
Rana Koleilate, Taha Koleilate et Bassel Koleilate ne se sont pas présentés hier devant l’avocate générale près la Cour de cassation, Mme Rabiha Ammache Kaddoura, chargée du dossier de blanchiment d’argent à la banque al-Madina. Leur défenseur ayant produit des rapports médicaux devant le tribunal, une nouvelle audience a été fixée au 8 septembre. De son côté, le procureur général près la Cour de cassation, Adnane Addoum, a indiqué que les autorités judiciaires saoudiennes ont informé le parquet qu’un autre prévenu dans cette affaire, Adnane Abou Ayache, n’avait pas été notifié dans les règles, en l’absence d’un mandat d’amener. M. Addoum a ajouté que Mme Kaddoura avait adressé aux autorités saoudiennes une note expliquant la différence légale entre une notification de convocation et un mandat d’amener, leur demandant de notifier Abou Ayache de la date de l’audience. Il a également indiqué que des descentes de police étaient quotidiennement effectuées au domicile d’Ibrahim Abou Ayache et dans les endroits qu’il fréquente d’habitude, ce dernier se trouvant toujours au Liban, selon les renseignements fournis par la Sûreté générale.
Relâché vendredi après 21 jours de détention, M. Mohammed Moghrabi a tenu hier une conférence de presse, au cours de laquelle il a de nouveau accusé l’Ordre des avocats, et notamment le bâtonnier Raymond Chédid, et son prédécesseur, Michel Lyan, de « bafouer des droits constitutionnels ».« Mon problème principal n’est pas avec le conseil de l’Ordre des avocats ou...