L’activité officielle au niveau de l’Exécutif devrait être relancée dès aujourd’hui à la faveur du retour à Beyrouth, prévu ce soir, du président Émile Lahoud qui a effectué un court séjour d’agrément en France.
La semaine qui s’ouvre aujourd’hui sera consacrée essentiellement aux dossiers socio-économiques. Le gouvernement devra en effet affronter la Chambre, demain, mardi, à la faveur d’une séance de débat général portant sur les deux dossiers épineux des carrières et de l’environnement. Le gouvernement répondra à deux interpellations présentées par le député Nicolas Fattouche au sujet des carrières et le député Akram Chehayeb (environnement).
Au plan politique, la réunion qui était prévue hier – et qui avait été annoncée samedi dernier – entre le Premier ministre, Rafic Hariri, et M. Joumblatt n’a pas eu lieu. Ce rendez-vous manqué porte à croire que l’assainissement du climat politique local n’a pas encore atteint son stade de maturation, en dépit de la récente visite de M. Hariri à Damas et son long entretien avec le chef des services de renseigements syriens au Liban, le général Rustom Ghazalé (voir par ailleurs). Les observateurs n’excluent pas, toutefois, une prochaine rencontre entre MM. Hariri et Joumblatt et une nouvelle visite du Premier ministre à Damas, cette semaine.
Dans l’attente que la situation se décante quelque peu, M. Hariri se déclare optimiste quant à l’avenir du pays « malgré les défis auxquels est confrontée la région ». Au cours d’un dîner organisé par une association de jeunes, à Adma (Kesrouan), le Premier ministre s’est déclaré convaincu que les Libanais parviendront, grâce à « leur solidarité et leur attachement à la formule de coexistence, à surmonter les difficultés présentes ».
Ce sentiment d’optimisme est toutefois battu en brèche par M. Joumblatt qui a relevé devant une délégation populaire que « les pauvres et les besogneux constituent la majorité de la population, à l’opposé d’une infime minorité qui se vante que le pays vit dans l’abondance ». « Nous estimons que l’abondance ne se trouve que dans les cafés de Beyrouth et que les narguilés dans certains quartiers ne représentent pas tout le Liban », a déclaré M. Joumblatt.
La semaine qui s’ouvre aujourd’hui sera consacrée essentiellement aux dossiers socio-économiques. Le gouvernement devra en effet affronter la Chambre, demain, mardi, à la faveur d’une séance de débat général portant sur les deux dossiers épineux des carrières et de l’environnement. Le gouvernement répondra à deux interpellations présentées par le député Nicolas Fattouche au sujet des carrières et le député Akram Chehayeb (environnement).
Au plan politique, la réunion qui était prévue hier – et qui avait été annoncée samedi dernier – entre le Premier ministre, Rafic Hariri, et M. Joumblatt n’a pas eu lieu. Ce rendez-vous manqué porte à croire que l’assainissement du climat politique local n’a pas encore atteint son stade de maturation, en dépit de la récente visite de M. Hariri à Damas et son long entretien avec le chef des services de renseigements syriens au Liban, le général Rustom Ghazalé (voir par ailleurs). Les observateurs n’excluent pas, toutefois, une prochaine rencontre entre MM. Hariri et Joumblatt et une nouvelle visite du Premier ministre à Damas, cette semaine.
Dans l’attente que la situation se décante quelque peu, M. Hariri se déclare optimiste quant à l’avenir du pays « malgré les défis auxquels est confrontée la région ». Au cours d’un dîner organisé par une association de jeunes, à Adma (Kesrouan), le Premier ministre s’est déclaré convaincu que les Libanais parviendront, grâce à « leur solidarité et leur attachement à la formule de coexistence, à surmonter les difficultés présentes ».
Ce sentiment d’optimisme est toutefois battu en brèche par M. Joumblatt qui a relevé devant une délégation populaire que « les pauvres et les besogneux constituent la majorité de la population, à l’opposé d’une infime minorité qui se vante que le pays vit dans l’abondance ». « Nous estimons que l’abondance ne se trouve que dans les cafés de Beyrouth et que les narguilés dans certains quartiers ne représentent pas tout le Liban », a déclaré M. Joumblatt.
L’activité officielle au niveau de l’Exécutif devrait être relancée dès aujourd’hui à la faveur du retour à Beyrouth, prévu ce soir, du président Émile Lahoud qui a effectué un court séjour d’agrément en France.La semaine qui s’ouvre aujourd’hui sera consacrée essentiellement aux dossiers socio-économiques. Le gouvernement devra en effet affronter la Chambre,...
Les plus commentés
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat
Nasrallah : Israël n’a réalisé aucun de ses objectifs dans cette guerre
Crise migratoire : un faux dilemme pour le Liban