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Terrorisme - L’identité et le nombre des détenus n’ont toujours pas été révélés Plusieurs membres d’el-Qaëda identifiés dans les geôles iraniennes

Certains des membres d’el-Qaëda arrêtés en Iran ont été identifiés, a affirmé hier le porte-parole du gouvernement iranien Abdollah Ramezanzadeh, se refusant toutefois à préciser leur identité et leur nombre.
« Vu la puissance de nos services de renseignements (...), certains d’entre eux ont été identifiés », a affirmé M. Ramezanzadeh.
Le matin même, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Hamid Reza Assefi, avait affirmé que les membres d’el-Qaëda « n’avaient pas encore été identifiés ».
M. Ramezanzadeh a également refusé de préciser si des membres importants d’el-Qaëda se trouvaient parmi les personnes arrêtées et identifiées.
« Les personnes identifiées originaires de pays amis avec lesquels nous avons des relations sécuritaires leur seront remises », a ajouté M. Ramezanzadeh.
« Si ces personnes ont commis des crimes sur notre territoire ou contre les intérêts de la République islamique d’Iran, elles seront jugées en Iran même », a-t-il précisé.
Pour les personnes identifiées « originaires de pays n’ayant pas de relations avec l’Iran, il reviendra aux tribunaux iraniens de décider de l’action légale à leur rencontre », selon le porte-parole.
Les dirigeants iraniens avaient affirmé qu’une « poignée » de membres du réseau terroriste d’Oussama Ben Laden avaient été arrêtés avant les attentats de Ryad, le 12 mai dernier, qui ont fait 35 morts, dont neuf Américains.
M. Ramezanzadeh s’est contenté d’affirmer que depuis la guerre en Afghanistan, l’Iran avait arrêté quelque 500 personnes membres ou soupçonnées d’être membres d’el-Qaëda, ajoutant qu’elles avaient été renvoyées d’où elles venaient ou extradées vers leur pays d’origine.
Immédiatement après les attentats de Ryad, les soupçons se sont portés sur Saïf al-Adel, d’origine égyptienne, qui aurait pris la position du numéro trois au sein du réseau après la mort de Mohammed Atef, chef des opérations militaires d’el-Qaëda.
Les journaux arabes ont également évoqué la présence en Iran de Souleimane Abou Ghaïth, porte-parole d’el-Qaëda, déchu de sa nationalité koweïtienne, ainsi que de Saad Ben Laden, le plus âgé des fils d’Oussama Ben Laden, qui aurait une position-clé au sein du mouvement.
La presse arabe a également affirmé que Abou Moussa Zarqaoui, un Jordanien d’origine palestinienne, soupçonné d’être basé en Irak avant la chute de Saddam Hussein, se trouvait en Iran.
Les autorités iraniennes ont toujours démenti ces informations. Selon des diplomates occidentaux en poste à Téhéran, plusieurs pays européens ont proposé d’envoyer des experts pour aider les Iraniens à identifier les membres d’el-Qaëda arrêtés, mais Téhéran a rejeté cette offre.
Les États-Unis ont accusé l’Iran d’héberger des membres importants d’el-Qaëda ayant joué un rôle dans la préparation des attentats de Ryad.
Certains des membres d’el-Qaëda arrêtés en Iran ont été identifiés, a affirmé hier le porte-parole du gouvernement iranien Abdollah Ramezanzadeh, se refusant toutefois à préciser leur identité et leur nombre.« Vu la puissance de nos services de renseignements (...), certains d’entre eux ont été identifiés », a affirmé M. Ramezanzadeh.Le matin même, le porte-parole du...