Rechercher
Rechercher

Actualités

Arrêt sur image Écrit sur le vent

Je me souviens d’une époque, pas très lointaine, où notre talentueuse actrice Julia Kassar mettait son art au service du livre. Elle présentait, en arabe, une émission au cours de laquelle elle choisissait une œuvre du patrimoine mondial dont elle lisait des extraits. Plus près de nous, je me souviens de Koutoub qu’animait Tamima Dahdah. Le concept était différent mais le but le même. Elle recevait un auteur, le faisait parler de son livre afin de donner aux téléspectateurs le goût de la lecture. Tous les ans se tiennent des Salons du livre, en arabe ou en français, autant d’événements couverts par la télévision, mais cela suffit-il à la diffusion de l’art de l’écriture? Certes, la télévision privilégie l’image, qui est aussi un art. Mais combien mal perçu, à en juger par ce que notre petit écran nous renvoie localement. La laideur des couleurs emporte tout sur son passage. Quant aux décorateurs, costumiers et autres, ils devraient apprendre ce qu’est le goût. Mais revenons-en à notre propos: la littérature, avec tout ce que cela comporte de diversité dans l’écriture. Romans, essais, fiction, biographies, théâtres, documents, pour ne citer que ces exemples-là. La littérature donc a su trouver à la télé un créneau lorsqu’elle est défendue par un Bernard Pivot ou par un Olivier Barrot, qui vient de fêter les 12 ans de son émission Un livre, un jour diffusée sur France 3 et TV5 Orient (voir notre «Portrait»). Le tout ne dure que quelques minutes à peine: interview de l’écrivain concerné et des notes de lecture. Dans un environnement sans cesse renouvelé, puisque filmé hors studio et souvent un peu partout dans le monde. Cela fait «tilt» en vous donnant envie de courir chez votre libraire. Alors que chez nous, on a pris l’habitude de faire parler à l’antenne des heures durant – et souvent pour ne rien dire – n’importe qui, voilà le genre de programme qui aurait sa raison d’être: faire œuvre utile et non pas remplir, à moindre frais, des heures d’antenne. Alain PLISSON P.S.: Written on the Wind (Écrit sur le vent) film de Douglas Sirk avec Rock Hudson, Lauren Bacall.
Je me souviens d’une époque, pas très lointaine, où notre talentueuse actrice Julia Kassar mettait son art au service du livre. Elle présentait, en arabe, une émission au cours de laquelle elle choisissait une œuvre du patrimoine mondial dont elle lisait des extraits. Plus près de nous, je me souviens de Koutoub qu’animait Tamima Dahdah. Le concept était différent mais le but le...