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Arrêt sur image La vie devant soi

Il y a peu, je posais, dans ces colonnes, la question suivante: «Y a-t-il une vie après la télévision?». Depuis, la question ne se pose plus tant les exemples tendent à prouver que l’après télévision est encore plus bénéfique que l’avant. Deux évidences caractéristiques: – la plus spectaculaire est à mettre au profit de Marwan Najjar qui écrivit, pour le petit écran, une de ces séries où la haine le disputait à l’amour, où l’on pleurait, où l’on se déchirait dans la plus pure tradition du mélodrame «qui fit pleurer Margot», selon la formule consacrée. Cela s’intitulait Lamhet Hob et, même sans statistiques à l’appui, tout porte à croire qu’un certain public y trouva son plaisir. Autre formule consacrée: «chacun prend son plaisir où il le trouve». Et je me garderai bien de porter le moindre jugement sur ce qui se passait à l’antenne d’autant plus que, je l’avoue, je ne m’y suis pas risqué. Or voilà que cette série a fait l’objet d’un long métrage et, à en juger par le nombre d’autocars qui déversent leur flot de jeunesse – aux heures des séances, traverser Adonis où se joue le film devient une mission aussi impossible que la série et le film du même nom réunis! – Marwan Najjar tient là un succès. J’attendrai que mon collègue J-PGP me dise ce qu’il en pense avant de m’y glisser entre deux autocars. – la seconde évidence sur l’après télévision consiste en un spectacle concocté par Marc Kodeih – je m’excuse de ne pas avoir recours à la formule consacrée, une de plus – qui dit «Li Marc Kodeih». Ce n’est pas du chinois, mais c’est tout comme. Là on retrouvera trois rescapés du petit écran et un chanteur. Il paraît que la formule consiste à donner à chacun l’occasion de faire ce qu’il réussit de mieux. J’imagine que l’un fera rire, la seconde fera «live» son numéro de séduction, que le troisième subjuguera les donzelles énamourées et que le quatrième nous dira à quel point il se sent arabe. Arabiyoun Ana, un tube magistral! Donc, pas de doute possible: il y a bien une vie après la télévision. N’est-ce pas, George Clooney? Mais n’est pas George Clooney qui veut. Et puis, il n’y a pas urgence... Alain PLISSON P.S.: La vie devant soi, film français avec Simone Signoret d’après le roman de Romain Gary.
Il y a peu, je posais, dans ces colonnes, la question suivante: «Y a-t-il une vie après la télévision?». Depuis, la question ne se pose plus tant les exemples tendent à prouver que l’après télévision est encore plus bénéfique que l’avant. Deux évidences caractéristiques: – la plus spectaculaire est à mettre au profit de Marwan Najjar qui écrivit, pour le petit écran, une de...