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Arrêt sur image Tous en scène

En termes de guerre, on appelle cela des «dommages collatéraux». À la télévision, le terme n’existant pas, disons tout simplement que Miss Liban aura été, cette année, «victimisée»! Contrairement à ce qui se passe à Hollywood, où en effet «The Show Must Go On», les organisateurs de l’élection ont jugé qu’il valait mieux attendre des jours meilleurs. La compétition reprendra, sans doute là où elle s’était arrêtée, puisque, selon une nouvelle formule expérimentée cette année, l’élection se déroule sur plusieurs semaines. Ce qui nous donne l’occasion de revenir sur le concept. À l’instar de la mode récente des reality-shows, les organisateurs sont allés chercher leur inspiration du côté du Loft Story et de Star Academy. Autrement dit, à faire entrer le téléspectateur dans l’intimité de personnes qui, sans la caméra indiscrète, n’auraient été que des images à l’antenne. Avec des intentions très précises: dans le cas de Loft Story, l’objectif était de titiller le côté «voyeur» du téléspectateur. Qui allait sauter qui? Le ton fut donné, dès le départ, avec les images d’un couple folâtrant dans une piscine... Par contre, dans Star Academy, il s’agissait de révéler un talent, un candidat capable de faire ses preuves et d’entamer une carrière dans le show-business. Ce qui nous a valu une Jennifer et une Nolwenn. Qu’est-ce que les dessous de l’élection de Miss Liban nous montrent? Des répétitions à répétition, des cours de danse et de comédie, comme si ces demoiselles se préparaient pour une nouvelle version de Chicago, et des papotages dans des chambres d’hôtel où les candidates mènent une vie monacale. Devant tant d’austérité, on peut se demander où réside l’intérêt de l’entreprise, si ce n’est de donner pour la première fois au public la possibilité de faire son choix en participant aux éliminations. C’est là la véritable nouveauté de ce concept. Même si ce n’est pas le reality-show attendu, nous attendons la suite. Alain PLISSON P.S.: The Bandwagon (Tous en scène) film de Vincente Minnelli avec Fred Astaire et Cyd Charisse.
En termes de guerre, on appelle cela des «dommages collatéraux». À la télévision, le terme n’existant pas, disons tout simplement que Miss Liban aura été, cette année, «victimisée»! Contrairement à ce qui se passe à Hollywood, où en effet «The Show Must Go On», les organisateurs de l’élection ont jugé qu’il valait mieux attendre des jours meilleurs. La compétition...