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Actualités

Arrêt sur image Cas de conscience

Ils sont deux. Ils portent le même prénom. Et ils sont Libanais. On les a beaucoup vus, en ces temps de guerre, à l’antenne de nombreuses chaînes françaises ou européennes. Que ce soit Sfeir ou Basbous: nos deux Antoine ont un avis à donner. Et on le leur demande. Pour une raison évidente: en leur qualité de chercheurs, ils connaissent leur sujet. Leurs travaux dans le domaine de la géopolitique ont fait d’eux une référence incontournable. Sur toutes ces questions, ils ont un avis clair, net, précis, dénué de tout préjugé ou de toute idée préconçue. En observateurs objectifs. Observer, cela veut dire garder la tête froide, rendre clair ce qui ne l’est pas à travers une analyse minutieuse des tenants et des aboutissants de tout problème qu’il soit régional ou international, en toute connaissance de ses composantes politiques, sociales, religieuses ou ethniques. C’est pourquoi j’attends avec impatience leurs interventions, je guette leur passage à l’antenne, non pas pour ma satisfaction personnelle mais parce que je sais que, par-çi, par-là, grâce à leur savoir, une vision nouvelle des choses va se préciser auprès de certains, des erreurs de jugement seront rectifiées chez d’autres. Certes, au cours des derniers jours, nous avons vu défiler de doctes spécialistes en tout genre, des stratèges, des politiciens, des militaires, des chercheurs, mais ils n’ont fait que passer. On en revient toujours à nos deux Antoine. Je trouve qu’il est réconfortant, pour nous autres Libanais, de constater à quel point notre point de vue, relayé par nos deux compatriotes, est important. On en tient compte et on l’apprécie à sa juste valeur. Voilà qui me console d’une information trop souvent exploitée, par les uns comme par les autres, dans une guerre qui se veut aussi médiatique. Ce qui est d’autant plus regrettable qu’il existe une éthique journalistique et, aussi, ce qu’on appelle la conscience professionnelle. Alain PLISSON P.S.: Crisis (Cas de conscience), film de Richard Brooks avec Cary Grant et José Ferrer.
Ils sont deux. Ils portent le même prénom. Et ils sont Libanais. On les a beaucoup vus, en ces temps de guerre, à l’antenne de nombreuses chaînes françaises ou européennes. Que ce soit Sfeir ou Basbous: nos deux Antoine ont un avis à donner. Et on le leur demande. Pour une raison évidente: en leur qualité de chercheurs, ils connaissent leur sujet. Leurs travaux dans le domaine de la...