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Les films à la télé En attendant des jours meilleurs(photos)

Comme en ce moment la programmation locale est tributaire des événements, nous avons peu d’éléments en ce qui concerne les films qui pourraient vous être proposés. Aussi, pour ne pas vous induire en erreur et vous renseigner au mieux, nous avons choisi de vous présenter les films qui seront diffusés sur satellite, à partir des chaînes françaises en particulier. En attendant des jours meilleurs... Commençons par le très «musclé» Die Hard 2 de Renny Harlin, où Bruce Willis fait merveille. L’inspecteur McClane arrive dans un aéroport près de Washington pour y attendre son épouse, Holly, avec laquelle il va passer les fêtes de Noël, tandis qu’on annonce à la télévision l’arrivée imminente du général Esperanza, gros bonnet de la drogue, extradé vers les États-Unis pour y être jugé. Mais bientôt les allées et venues d’étranges individus communiquant par radio attirent l’attention toujours en éveil du policier. Il finit par suivre l’un d’eux et en découvre deux autres qui fouillent les bagages dans les sous-sols de l’aéroport. Ceux-ci ouvrent le feu sur lui dès qu’il les somme de décliner leurs identités. S’ensuit une bagarre violente et la mort de l’un des deux individus tandis que l’autre réussit à prendre la fuite. Mais la police locale refuse de prendre au sérieux toute menace de terrorisme... Déluge d’effets spéciaux et d’explosions en tout genre à partir d’un scénario ingénieux, même s’il est moins original que celui de Piège de cristal. Réalisation époustouflante de Renny Harlin, cinéaste d’origine finlandaise devenu un spécialiste du genre (on lui doit «Cliffhanger»). Violent mais jubilatoire. Diffusion dimanche à 20h50 sur TF1 Le roman de Gogol Taras Bulba a connu de nombreuses versions cinématographiques, une française et une anglaise. Voici l’américaine, tournée en Argentine (dont les plaines préfigurent celles de l’Ukraine) par un... Anglais, J. L. Thompson. Le récit s’éloigne du roman de Gogol pour n’en retenir que le côté spectaculaire. Taras Bulba, chef d’une bande de Cosaques, arrête l’armée turque qui est entrée en Ukraine, en volant au secours de l’armée polonaise, en mauvaise posture. Après cette victoire, le prince Grégoire, chef des Polonais, invite les Cosaques dans son camp. C’est là que le fils de Taras Bulba va tomber amoureux, pour son plus grand malheur. Les cascades sont superbes, les décors somptueux et l’interprétation de qualité. Mais l’ensemble n’est rien de plus qu’un film spectaculaire, qui sacrifie la psychologie des personnages. Diffusion dimanche à 20h50 sur Arte Le personnage de Jack Ryan, créé par l’écrivain John Clancy, a déjà été incarné à l’écran par Alec Baldwin dans The Hunt for Red October avant de prendre les traits de Harrison Ford dans Patriot of Games et Clear and Present Danger. Ancien agent de la CIA, Jack Ryan séjourne à Londres avec sa femme Cathy et leur fille Sally. Un jour, il est témoin d’un attentat organisé par des membres de l’Ira et visant Lord Holmes, secrétaire d’État aux Affaires d’Irlande du Nord et cousin de la reine. Agissant d’instinct, Ryan s’interpose. Il en récolte une blessure, mais abat l’un des assaillants tandis qu’un autre, Sean Miller, ceinturé, est bientôt jeté en prison. Cette opération hasardeuse et ratée suscite de sanglants remous au sein même de l’Ira, tandis qu’un procès s’ouvre bientôt contre Miller. Cité comme témoin, Ryan doit, sous serment, avouer son ancienne appartenance à l’agence de renseignements... Plutôt ambigu sur la question irlandaise et même parfois caricatural, ce thriller réalisé par l’Australien Phillip Noyce se révèle plus brillant dans l’action pure et le suspense, l’attentat londonien étant, de ce point de vue, un vrai morceau de bravoure. Diffusion dimanche à 20h55 sur France 2 Une petite bluette sentimentale avec Matthew Perry et Salma Hayek: ainsi se présente Fools Rush In d’Andy Tennant. Après une aventure d’un soir, un architecte new-yorkais promis à un bel avenir et une Mexicaine sexy sont obligés de passer devant M. le maire pour cause de grossesse. L’amour naîtra-t-il de ce mariage forcé? Alex Whitman est un jeune architecte, séduisant et séducteur, qui travaille au sein d’un puissant groupe. New-Yorkais de cœur mais ambitieux, il n’hésite pas une seconde lorsqu’on lui propose d’aller vivre à Las Vegas le temps de superviser la construction d’un vaste complexe. Isabel Fuentes, elle, habite le fin fond du Mexique. Elle est fiancée à un policier. Mais se prend souvent à rêver d’une vie moins prévisible, pleine de grands et beaux sentiments. Le hasard fait se rencontrer ces deux êtres que rien n’aurait dû réunir. Cela se passe à Las Vegas, dans un restaurant. Le coup de foudre est immédiat: Alex et Isabel se retrouvent dans un lit sans même avoir eu le temps de dire «ouf». Mais au petit matin, la belle a disparu. Trois mois ont passé. Alex a pris ses marques dans la capitale du jeu et son travail tourne rond; côté cœur, il est toujours du genre artichaut. C’est alors qu’Isabel réapparaît dans sa vie... Entièrement construite sur le choc des cultures et des tempéraments, cette petite comédie se laisse voir d’un œil distrait. Car si elle ne recèle pas la moindre once d’originalité, elle n’est pas dépourvue de rythme. Et Salma Hayek a bien du charme. Diffusion lundi sur M6 à 20h50 Jean de Florette est une des grandes réussites du cinéma français. Projet insensé, titanesque, dont Claude Berri s’est sorti avec maestria, retrouvant l’univers de Marcel Pagnol dans toute sa chaleur et son fatalisme. Une réussite qu’il doit aussi à ses interprètes: Yves Montand, Gérard Depardieu et en particulier Daniel Auteuil qui devait recevoir un César pour sa poignante composition d’Ugolin. Ugolin, jeune paysan sans beauté, regagne son village de Provence au retour du service militaire et retrouve son vieil oncle, le Papet, dont il est l’unique héritier. Ce dernier, s’inquiétant pour l’avenir, lui conseille de mettre sa maison en location car il compte lui léguer la sienne, ainsi que de remettre en état le grand verger de leurs aïeux. Mais Ugolin a un autre projet, pour l’heure secret: cultiver des œillets sur une grande échelle. Le Papet le découvre incidemment quinze jours plus tard et le juge insensé car il nécessite une abondance d’eau qui fait cruellement défaut dans cette région. Pourtant, en paysan avisé, il se laisse finalement convaincre en constatant à quel prix sont vendues les fleurs dans les villages alentours. Reste toujours le problème essentiel de l’eau. À moins de pouvoir utiliser une source située sur un terrain proche, appartenant à Pique-Bouffigue. Les deux hommes vont trouver ce dernier pour lui proposer d’acheter le terrain qu’il laisse en friche... Diffusion lundi à 20h55 sur France 3 The Hi-Lo Country de Stephen Frears est, en quelque sorte, un hommage du grand réalisateur anglais au cinéma américain et à ses personnages mythiques: les cow-boys et l’amitié virile. C’est un cheval cabochard qui a fait de Pete et Big Boy les meilleurs copains du monde. Ce sont les bombes des Japonais sur Pearl Harbor qui les ont envoyés à la guerre. Lorsqu’il revient, Pete retrouve avec joie son ranch et ses amis, excepté Big Boys hospitalisé à San Diego. Resté au pays, Jim Ed Love domine désormais les affaires locales, mais Pete s’en moque: il n’a d’yeux que pour la belle Mona, mariée au contremaître de Jim Ed... Mêlant les figures de la légende de l’Ouest, du film noir et de la tragédie, Stephen Frears compose une fable qui, à défaut de révolutionner le genre, distille une vraie magie. Celle d’une balade au paradis perdu, hanté par un Woody Harrelson à mi-chemin de John Wayne et Richard Widmark. Diffusion jeudi à 20h55 sur France 3 L’actualité Les télés françaises dans la guerre La guerre contre l’Irak n’aura pas pris au dépourvu les chaînes françaises. Depuis plusieurs mois, les rédactions s’étaient préparées en mettant une œuvre, une stratégie. Dans toutes les chaînes, on a senti le vent tourner et les sujets «autour de la guerre» qui sont diffusés depuis – et que vous avez pu voir – ont été tournés bien avant le jour «J», quitte à être réactualisés. Des grands moyens ont été mis en œuvre par les trois principales chaînes: TF1-LCI: Trois équipes ont été dépêchées en Irak pour LCI, deux pour TF1. Chacune des deux chaînes a également envoyé une équipe dans les pays concernés par le conflit: Égypte, Jordanie, Israël, Afghanistan, Arabie saoudite, Kurdistan... Ouverture d’un deuxième bureau à New York. France 2: Une cinquantaine de personnes réparties dans la région entre le Koweït, le Qatar, la Turquie et Israël, et un bureau à Bagdad. France 3: Trois personnes à Bagdad, des équipes déployées dans la région (Koweït, Jordanie, Kurdistan). La majorité des rédactions a ainsi placé des équipes dans la région depuis trois mois (sauf M6, qui achète ses sujets à des agences de presse internationales). Le conflit de 1991 était marqué par une inconnue technologique: les liaisons satellites en étaient à leurs balbutiements. Depuis, les choses ont évolué... Aujourd’hui, en effet, les reporters peuvent envoyer des images quel que soit l’endroit où ils se trouvent, grâce au «fly», régie de diffusion transportable ultraperformante. Un travail qui est plus facile depuis le début de la crise pour les équipes françaises qu’en 1991, en raison de la position de la France face au conflit. variétés La maison des enfants. Téléfilm français en trois parties de Aline Issermann avec Sandrine Bonnaire, Christian Brendel. Ce soir: la deuxième partie. Le destin d’une jeune femme chirurgien, partagée entre sa passion professionnelle et sa vie affective et familiale. Elle doit, en particulier, se consacrer à l’ouverture d’un hôpital de proximité pour enfants et s’impliquer dans une œuvre humanitaire. Margaux Dampierre, chirurgien à l’hôpital de la Chartreuse, opère le petit Mathieu. Une deuxième intervention qui aurait sûrement pu être évitée si l’enfant avait été mieux suivi. Malheureusement, le domaine de La Bayardière, l’unique maison de convalescence pour enfants de la région, a fermé. Le lendemain, dans la ferme viticole de Régis Dampierre, son oncle, Éric fête ses 14 ans. L’adolescent vit avec Margaux, sa mère, dont le compagnon, Bernard Clairvaux, est restaurateur. Le week-end, il se rend chez Daniel Roux, son père. Ce dernier, qui est marié avec Delphine, est chirurgien dans la clinique privée de Montpensy, son beau-père. De retour à l’hôpital, Margaux fait la connaissance d’une stagiaire, Maï, arrivée du Vietnam... Ancrée dans la réalité sociale et le monde hospitalier, une saga sensible, vive et contrastée, brillamment interprétée par Sandrine Bonnaire. La réalisatrice Aline Issermann dépeint avec justesse les personnages du roman de Janine Boissard, auteur de La maison des enfants, la suite d’Une femme en blanc. Diffusion lundi à 20h55 sur TF1 RUBRIQUE RÉALISÉE PAR Alain Plisson
Comme en ce moment la programmation locale est tributaire des événements, nous avons peu d’éléments en ce qui concerne les films qui pourraient vous être proposés. Aussi, pour ne pas vous induire en erreur et vous renseigner au mieux, nous avons choisi de vous présenter les films qui seront diffusés sur satellite, à partir des chaînes françaises en particulier. En attendant des jours...