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La percée jusqu’à Badgad, un défi logistique à haut risque(photo)

La percée des forces américaines et britanniques jusqu’à Badgad à partir du Koweït, sans contrôle systématique des villes du Sud, présente un défi logistique à haut risque pour les troupes dont le ravitaillement dépend de 450 km de routes et de pistes traversant de vastes zones encore sous contrôle irakien. Douze membres de la 507e compagnie d’entretien se sont ainsi égarés dimanche en territoire ennemi alors qu’ils fonçaient vers le Nord pour ravitailler les forces approchant Badgad. Une perte qui en dit long sur le danger de lignes de communications non sécurisées. Les militaires considèrent qu’en temps de guerre, trois logisticiens sont nécessaires pour assurer la mission d’un combattant. « Cela va être un vrai défi. Les principaux problèmes auxquels font face nos forces armées sont le carburant et l’eau, qui sont des approvisionnements représentant un gros volume, devant être transportés sur 450 km, du Koweït jusqu’à proximité de Badgad », estime le général américain à la retraite Bill Nash. Le général américain Vince Brooks a d’ailleurs convenu que les lignes étaient « parfois un peu tendues », tout en se déclarant « plutôt à l’aise sur l’état de (la) logistique ». Pour le général Nash, « l’idée est de garder ces lignes de communications parfaitement sûres car elles permettent un train permanent de ravitaillement ». Mais actuellement, le commandement central « a dû augmenter les troupes pour la sécurité en raison des difficultés rencontrées », selon ce général qui a commandé le déploiement américain en Bosnie puis au Kosovo.
La percée des forces américaines et britanniques jusqu’à Badgad à partir du Koweït, sans contrôle systématique des villes du Sud, présente un défi logistique à haut risque pour les troupes dont le ravitaillement dépend de 450 km de routes et de pistes traversant de vastes zones encore sous contrôle irakien. Douze membres de la 507e compagnie d’entretien se sont ainsi...