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Intempéries - Éboulements sur la route de Harissa et l’autoroute de Chekka Vents polaires : 3 degrés à Beyrouth(photos)

Les pluies et les températures glaciales qui règnent depuis trois jours ont fait grelotter les Libanais. Avec 6 degrés à Beyrouth et la neige à partir de 700 mètres, la journée d’hier a été l’une des plus froides, sinon la plus froide de cet hiver. Dans la nuit de lundi à mardi, le thermomètre avait enregistré 3 degrés à Beyrouth, un record pour cette année, mais pas un record absolu. Une température de 0° sur le littoral a été enregistrée deux ou trois fois durant la deuxième moitié du XXe siècle. Toutefois, en dépit des orages localisés qui se poursuivront aujourd’hui, le ciel commencera à se dégager à partir de la mi-journée, tandis que la température commencera à remonter à raison de deux degrés par jour. Les pluies abondantes et surtout persistantes qui se sont infiltrées dans les basses couches du sol ont provoqué des éboulements sur certains axes routiers majeurs du pays et, en général, révélé les déficiences des travaux publics effectués sur le réseau. Les deux principaux éboulements se sont produits sur l’autoroute de Tripoli et sur la route de Harissa. Dans le premier cas, un pan de la montagne surplombant l’autoroute à l’entrée sud du tunnel de Chekka s’est effondré. La voie Tripoli-Beyrouth a été entièrement coupée par d’énormes quantités de terre et de rochers, ce qui a interrompu la circulation sur cette voie six heures durant. La route a finalement été rouverte par les bulldozers du ministère des Travaux publics, à l’exception d’un énorme rocher pesant environ vingt tonnes, qu’il a fallu briser à la dynamite. Sur la route de Harissa, deux importants éboulements se sont produits sur la voie conduisant au siège patriarcal maronite. Il a fallu plusieurs heures aux bulldozers de la municipalité de Jounieh pour déblayer la route envahie par la terre, les roches et les pins emportés par le glissement. Le bureau d’ingénierie de la municipalité de Jounieh va demander au ministère des Travaux publics d’étudier la composition des couches rocheuses qui bordent la route de Harissa et de prendre les mesures nécessaires pour éviter d’autres incidents du genre. Par ailleurs, un glissement de terrain important s’est produit sur la route conduisant à Tourzaya (Jbeil). Le glissement a provoqué l’effondrement de la chaussée en deux points, rendant impraticable cette route. Une église construite sur un talus menace également d’être emportée dans le glissement. Dans ce dernier cas, ce sont des murs de soutènement importants qui seront nécessaires pour empêcher une catastrophe. Par ailleurs, deux éboulements de terrain ont provoqué des interruptions momentanées de la circulation sur la route de Kozhaya (Minié) et sur la route Laklouk-Akoura, dont une section a été envahie par des eaux boueuses débordant d’une cuvette artificielle. Au demeurant, les pluies diluviennes qui se sont abattues cet hiver ont révélé les points faibles du réseau routier en plus d’un endroit. Colmatés avec les moyens de bord, ces points faibles situés en général sur le trajet naturel des eaux de ruissellement, sans provision de canaux d’écoulement, restent fragiles. Une bonne nouvelle quand même Une embarcation partie samedi matin du port de Dora avec trois pêcheurs à bord, et dont on était sans nouvelles, a été repérée et... remorquée hier par une vedette, au large de Halate. Épuisés, mais vivants, les trois pêcheurs Mohammed Ali Jaber, Mohammed Walid Khawand (Syrien) et Osbar Gharmounian, ont reçu les premiers secours à Halate-sur-Mer.Les pluies et les températures glaciales qui règnent depuis trois jours ont fait grelotter les Libanais. Avec 6 degrés à Beyrouth et la neige à partir de 700 mètres, la journée d’hier a été l’une des plus froides, sinon la plus froide de cet hiver. Dans la nuit de lundi à mardi, le thermomètre avait enregistré 3 degrés à Beyrouth, un record pour cette année, mais pas un record absolu. Une température de 0° sur le littoral a été enregistrée deux ou trois fois durant la deuxième moitié du XXe siècle. Toutefois, en dépit des orages localisés qui se poursuivront aujourd’hui, le ciel commencera à se dégager à partir de la mi-journée, tandis que la température commencera à remonter à raison de deux degrés par jour. Les pluies abondantes et surtout persistantes qui se sont infiltrées dans les basses couches du sol ont provoqué des éboulements sur certains axes routiers majeurs du pays et, en général, révélé les déficiences des travaux publics effectués sur le réseau. Les deux principaux éboulements se sont produits sur l’autoroute de Tripoli et sur la route de Harissa. Dans le premier cas, un pan de la montagne surplombant l’autoroute à l’entrée sud du tunnel de Chekka s’est effondré. La voie Tripoli-Beyrouth a été entièrement coupée par d’énormes quantités de terre et de rochers, ce qui a interrompu la circulation sur cette voie six heures durant. La route a finalement été rouverte par les bulldozers du ministère des Travaux publics, à l’exception d’un énorme rocher pesant environ vingt tonnes, qu’il a fallu briser à la dynamite. Sur la route de Harissa, deux importants éboulements se sont produits sur la voie conduisant au siège patriarcal maronite. Il a fallu plusieurs heures aux bulldozers de la municipalité de Jounieh pour déblayer la route envahie par la terre, les roches et les pins emportés par le glissement. Le bureau d’ingénierie de la municipalité de Jounieh va demander au ministère des Travaux publics d’étudier la composition des couches rocheuses qui bordent la route de Harissa et de prendre les mesures nécessaires pour éviter d’autres incidents du genre. Par ailleurs, un glissement de terrain important s’est produit sur la route conduisant à Tourzaya (Jbeil). Le glissement a provoqué l’effondrement de la chaussée en deux points, rendant impraticable cette route. Une église construite sur un talus menace également d’être emportée dans le glissement. Dans ce dernier cas, ce sont des murs de soutènement importants qui seront nécessaires pour empêcher une catastrophe. Par ailleurs, deux éboulements de terrain ont provoqué des interruptions momentanées de la circulation sur la route de Kozhaya (Minié) et sur la route Laklouk-Akoura, dont une section a été envahie par des eaux boueuses débordant d’une cuvette artificielle. Au demeurant, les pluies diluviennes qui se sont abattues cet hiver ont révélé les points faibles du réseau routier en plus d’un endroit. Colmatés avec les moyens de bord, ces points faibles situés en général sur le trajet naturel des eaux de ruissellement, sans provision de canaux d’écoulement, restent fragiles. Une bonne nouvelle quand même Une embarcation partie samedi matin du port de Dora avec trois pêcheurs à bord, et dont on était sans nouvelles, a été repérée et... remorquée hier par une vedette, au large de Halate. Épuisés, mais vivants, les trois pêcheurs Mohammed Ali Jaber, Mohammed Walid Khawand (Syrien) et Osbar Gharmounian, ont reçu les premiers secours à Halate-sur-Mer.
Les pluies et les températures glaciales qui règnent depuis trois jours ont fait grelotter les Libanais. Avec 6 degrés à Beyrouth et la neige à partir de 700 mètres, la journée d’hier a été l’une des plus froides, sinon la plus froide de cet hiver. Dans la nuit de lundi à mardi, le thermomètre avait enregistré 3 degrés à Beyrouth, un record pour cette année, mais pas...