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Diplomatie - L’ambassadeur de Grande-Bretagne reçu par le Premier ministre Processus de paix, changement en Irak : une même priorité pour Londres(photo)

L’ambassadeur de Grande-Bretagne, Richard Kinchen, dont le pays fait partie de la coalition contre l’Irak, a exprimé l’espoir d’un maintien de la stabilité tout le long de la « ligne bleue », au terme d’un entretien avec le chef du gouvernement, Rafic Hariri. Le diplomate, qui a indiqué que son pays « accorde la même priorité au processus de paix qu’au changement qu’il veut initier en Irak », a aussi déclaré que Londres « n’escompte aucun acquis privé » en participant à l’opération militaire contre l’Irak, tout en faisant état d’une divergence de vues avec M. Hariri sur le dossier irakien. M. Kinchen a été reçu dans la matinée au Sérail. S’adressant à la presse au terme de l’entretien, il a indiqué que sa conversation avec M. Hariri a porté sur la situation dans la région et plus particulièrement sur le processus de paix au Proche-Orient. « J’ai réaffirmé à l’intention du Premier ministre l’engagement continu de la Grande-Bretagne à accorder la même priorité à la solution pour laquelle nous œuvrons dans le cadre du processus de paix qu’au changement que nous voulons initier en Irak », a déclaré le diplomate. Après avoir indiqué que l’entretien a aussi porté sur la situation à la frontière libano-israélienne, M. Kinchen a déclaré : « La Grande-Bretagne est soucieuse, à l’instar de tous ses alliés, qu’il n’y ait aucun acte susceptible de miner la stabilité qui prévaut actuellement (au niveau de la “ligne bleue”). J’ai obtenu des assurances selon lesquelles le Liban fera de son mieux pour préserver la sécurité et la stabilité » à la frontière. En ce qui concerne la guerre contre l’Irak, l’ambassadeur britannique a fait état d’une divergence de vues avec M. Hariri. « La Grande-Bretagne, a-t-il fait remarquer, se conforme à la légalité internationale dans le cadre de laquelle elle œuvre. Mais elle reste braquée sur l’avenir et œuvre dans l’intérêt du peuple irakien dont elle souhaite améliorer les conditions. » Selon lui, Londres « veut assurer un meilleur avenir à l’Irak et à son peuple, fondé sur la sécurité et le progrès ». Et de poursuivre : « Nous sommes sérieux quand nous disons que nous n’escomptons aucun acquis privé (en participant à l’opération militaire contre l’Irak). Nous sommes intervenus dans des situations similaires où il était malheureusement nécessaire de s’impliquer dans un conflit militaire en Afghanistan, en Bosnie et au Kosovo. Nous nous sommes associés à ce genre d’opérations militaires au cours des années passées pour améliorer la situation des populations dans ces pays, qui souffraient des pratiques de leurs régimes totalitaires et injustes. Nous ne l’avons pas fait pour des raisons ou des intérêts économiques. » M. Kinchen a conclu en affirmant : « Nous croyons réellement en un monde où règne la paix ; un monde stable et juste. Nous continuerons d’œuvrer pour atteindre cet objectif. »
L’ambassadeur de Grande-Bretagne, Richard Kinchen, dont le pays fait partie de la coalition contre l’Irak, a exprimé l’espoir d’un maintien de la stabilité tout le long de la « ligne bleue », au terme d’un entretien avec le chef du gouvernement, Rafic Hariri. Le diplomate, qui a indiqué que son pays « accorde la même priorité au processus de paix qu’au changement...