Rechercher
Rechercher

Actualités

Les films à la télé Des intrigues policières ou des films en demi-teintes!(photos)

Vous avez le choix entre les uns ou les autres. Des intrigues policières? Il y a d’abord Bruce Willis, plus percutant que jamais dans «The Last Boy Scout»: il y joue la carte de la virilité triomphante. Keenan Ivory Wayans est le héros noir par excellence qui démantèle par la force du poignet un gang de trafiquants de drogue. Et enfin Pam Grier, la star «black» des années 60, sort de l’oubli pour jouer les super-héroïnes dans «Jackie Brown» sous la direction de Quentin Tarantino, le petit génie du film policier. Pour ceux qui préfèrent moins de violence et plus d’émotion, il y aura «Barcelona» et «Roomates». Le premier est une belle histoire d’amitié, le second une histoire d’affection entre un grand-père et son petit-fils. Enfin, pour le panache, il y a «Prisoner of Zenda», un modèle du genre. Suite au joli succès critique qu’il avait remporté avec son premier film Metropolitan, Whit Stillman réalisa Barcelona, dont il était l’auteur du scénario en réunissant à nouveau les deux acteurs qui avaient été la révélation de son film précédent, Taylor Nichols et Chris Eigeman. C’est une réussite, peut-être moins satisfaisante que Metropolitan mais dans laquelle le réalisateur nous offre encore une fois une vision, à la fois originale et amusante, d’une période déterminée. L’action se situe vers la fin des années de la guerre froide et met en scène un homme d’affaires (Nichols) vivant et travaillant en Espagne. Son cousin, un officier de marine (Eigeman), débarque à Barcelone et, pour les deux hommes, c’est l’occasion de chaleureuses retrouvailles, d’escapades et aussi de rencontres, qui semblent toutes croquées sur le vif. Diffusion samedi à minuit sur Future TV Dans la foulée de la série Die Hard qui fit de lui un super-héros, Bruce Willis joue une fois de plus la carte de la virilité triomphante avec The Last Boy Scout. Et comme dans la série précédente, il a pour partenaire un Noir, Damon Wayans. Joe Hallenbeck, agent de la CIA efficace, loyal et droit, surnommé «le dernier samaritain», semblait promis à un brillant avenir, mais il fut limogé pour avoir tabassé un sénateur. Depuis, il vivote à Los Angeles dans une petite agence de détectives privés. Rejeté par sa femme et sa fille, il a sombré dans l’alcool. Pour retrouver l’assassin d’une strip-teaseuse, il fait équipe avec le petit ami de la victime, Jimmy Dix, ex-champion de football américain dont la carrière fut brisée par la drogue. Au cours de leur enquête, les deux losers découvriront un sombre complot où se mêlent magouilles politiques et organisation de matches truqués... Sous la direction de Tony Scott (Revenge, Top Gun), suspense, action et violence sanglante avec gros plans de crânes éclatés et de gorges tranchées. Diffusion lundi à 20h30 sur LBCI Keenan Ivory Wayans est un comédien noir qui se distingue du fait qu’il est aussi le réalisteur et le scénariste des films dont il est la vedette. Ces dernières années, il a signé ce qui fut un énorme succès. Scary Movie est une parodie complètement loufoque des films de terreur. Auparavant, il avait joué la carte archi-stéréotypée des films policiers qui mettaient en scène des coéquipiers complètement différents appelés à travailler ensemble. Dans A Low Down Dirty Shame, Keenan Ivory Wayans incarne un ancien officier de la police de Los Angeles qui a été démis de ses fonctions lors d’une enquête dans le milieu des trafiquants de drogue. Mais les autorités vont lui demander, quelque temps après, de reprendre du service lorsque le chef de bande, qui avait été la cause de son renvoi, refait surface... Le film joue sur deux tableaux: celui du film d’action, avec tout ce que cela comporte de poursuites et de fusillades, et sur le ton comique. On peut regretter que Wayans n’ait pas accentué davantage le côté drôle et que les blagues auxquelles il a recours soient faciles et souvent même à la limite de la grossièreté. Diffusion lundi à minuit sur Future TV Quentin Tarantino est considéré comme l’enfant terrible de la nouvelle génération de cinéastes. Il faut dire qu’il a bouleversé plus de stéréotypes hollywoodiens que d’autres. Et Jackie Brown est assez surprenant, en ce sens. Coincée entre le malfrat, dont elle transporte l’argent sale, et les défenseurs de l’ordre, qui menacent de la mettre à l’ombre, une quadragénaire apparemment sans ressources imagine un coup fumant pour s’assurer des jours meilleurs. Hôtesse de l’air pour une compagnie mexicaine sans envergure, Jackie Brown accueille les passagers pour Cabo San Lucas... Dans sa maison de Los Angeles, le trafiquant d’armes Ordell Robbie, sa petite amie Mélanie et son vieux complice Louis Gara, qui sort de prison, tuent le temps devant une vidéo sur les pistolets, mitraillettes et autres joujoux à vendre. Puis Ordell s’en va négocier la libération d’un employé, Beaumont, avec le prêteur de cautions Max Cherry. Or, selon ce dernier, le petit vaurien risque dix ans de prison. Avant qu’il ne bavarde, Ordell se hâte d’exécuter Beaumont et raconte à Louis comment il planque ses économies dans une banque de Cabo San Lucas. Dans le parking de l’aéroport, Jackie Brown est arrêtée par le policier Mark Dargus et l’agent fédéral Ray Nicolet, qui trouvent dans son sac la coquette somme de 50000 dollars... Après John Travolta pour Pulp Fiction, Tarantino sort Pam Grier de l’oubli: de cette ex-égérie du cinéma black des seventies, il fait la star noire et rayonnante d’un polar ficelé à la perfection. Un régal où, sur fond de soul music, la violence et les effets tous azimuts ont cédé la place à une bonne dose d’humour et d’humanité. Diffusion jeudi à 20h30 sur Future TV Encore une histoire vraie: ce sont les souvenirs personnels du scénariste Max Apple qui forment la base du film de Peter Yates, Roomates. À la mort de ses parents, Michael, 5 ans, est adopté par son grand-père, Rocky, qui, malgré ses soixante-quinze printemps, se porte comme un charme et continue d’exercer sa profession de boulanger. Un peu bourru, quelque peu râleur, Rocky est un personnage attachant et, pour Michael, un complice de tous les instants. Vingt ans plus tard, Michael, devenu médecin, rencontre Beth, une assistante sociale, qu’il épouse malgré l’apparente antipathie que Rocky manifeste envers elle. Le voir sous le vieil imperméable de Columbo ne doit pas faire oublier les autres talents de Peter Falk. À preuve, cette récente et inédite peinture de mœurs qui lui offre le rôle d’un grand-père bougon mais adorable. Il est entouré de deux grandes actrices: Ellen Burnstyn et Julianna Moore, tandis que le rôle de Michael est tour à tour tenu par Noah Fleiss (enfant) et par D.B. Sweeney (adulte). Diffusion jeudi à minuit sur Future TV The Prisoner of Zenda de Richard Thorpe est – comme Scaramouche, tourné la même année – l’un des joyaux du film de cape et d’épée. Tout a d’ailleurs été mis en place pour assurer la réussite de l’entreprise, pour laquelle se retrouvent le réalisateur d’Ivanhoe, la vedette de Scaramouche et l’équipe technique de la MGM. Durant tout le tournage, Richard Thorpe s’est plu à revoir la précédente version du roman d’Anthony Hope, mise en scène en 1937 par John Cromwell, et dont il s’est très fidèlement inspiré. Ce qui n’aurait pu être qu’un remake habile, bénéficiant des possibilités de la couleur, se transforme, grâce à Thorpe, en un prestigieux film d’aventures dans lequel le romanesque et l’action se côtoient sans un temps mort. Face à Stewart Granger, dans le double rôle de l’Anglais Rassendyll et de son cousin royal, James Mason campe une fascinante figure d’aventurier, prêt à jouer de la dague et à trahir selon ses intérêts du moment. Que ce soit dans les scènes d’amour, celles avec Deborah Kerr comme celles où l’on retrouve la merveilleuse Jane Greer, ou lors du duel final, presque aussi beau que celui de Scaramouche, le film possède un charme dont le cinéma semble avoir aujourd’hui totalement perdu le secret et auquel il est difficile de résister... Diffusion jeudi à minuit sur LBCI Dossier Quentin Tarantino : «Jackie Brown» est le film de sa maturité Ses copains, minables délinquants des banlieues défavorisées de Los Angeles, passaient leur temps entre petits trafics et vols en tout genre. Quentin Tarantino, lui, regardait Drôles de dames ou Roseanne. Curieusement, le metteur en scène de scénarios musclés et d’histoires sanglantes a toujours préféré les comédies. Sa passion du cinéma est née dans un vidéoclub d’Hollywood où, très jeune, il trouve un job. «C’est entre ces piles de cassettes que j’ai voulu me lancer dans la réalisation». Il démarre en 1991 avec Reservoir Dogs, enchaîne deux ans plus tard sur Pulp Fiction et, en 1997, il tourne Jackie Brown, son film fétiche. «Il a marqué mon passage à l’âge adulte. Au temps de Pulp Fiction, j’étais un gosse qui s’amusait avec ses nouveaux jouets. Jackie Brown, l’histoire d’une femme qui transporte des fonds pour un trafiquant d’armes, est mon travail le plus abouti. J’y ai mis toutes mes tripes. Il y a moins de violence gratuite.» Tarantino s’amuse aussi à faire l’acteur en tournant deux épisodes de la nouvelle série d’espionnage Alias, le succès surprise de 2002 à la télévision américaine. «Parmi toutes les nouveautés de l’année, c’est ma préférée. Et j’ai moi-même proposé aux producteurs de m’engager.» Tarantino y incarne un ancien agent secret que l’on croyait mort dans une mission ratée en Tchétchénie. Son personnage de McKenas Cole revient sur le sol américain pour régler ses comptes. «C’est bien plus sympa d’être acteur que metteur en scène», dit le réalisateur qui, au-delà de ses caprices et engouements, sait aussi être un homme d’affaires avisé. Il est le patron de plusieurs sociétés de production dans le domaine du cinéma, de la télévision, de la musique et de la publicité: elles s’appellent toutes A Band Apart. Discrètement, Tarantino n’hésite pas à réaliser et parfois même à apparaître dans des spots publicitaires. Il aurait ainsi touché plus de 5 millions de dollars pour la campagne d’un constructeur automobile au Japon. VARIÉTÉS Britney Spears : une fille en or massif Le prestigieux magazine économique américain «Forbes» vient d’élire très officiellement Britney comme pop star féminine n°1 de l’année. Grâce à un chiffre d’affaires global qui, pour les 6 premiers mois 2002, frôle les 60 millions d’euros. Elle enterre sa concurrente directe Jennifer Lopez qui, elle, n’aligne «que» 30 millions d’euros! À côté des ventes de disques (plus de 60 millions en six ans), la Lolita a attaché son image à douze marques. Cela va du serveur Internet à la ligne de baskets en passant par un géant du fast-food, une multinationale de boissons gazeuses et même la coopérative des distributeurs de laits américains. Si l’on ajoute à tout cela le merchandising (poupées, maquillage ou papiers peints) à son effigie, la petite gamine de Kentwood en Louisiane a généré en six ans de carrière près de 200 millions d’euros de chiffre d’affaires. Et dire qu’elle se lance maintenant dans la restauration et la production cinématographique! Madonna, pour l’instant la n°1 féminine toutes catégories (elle a tout de même derrière elle près de vingt ans de carrière), n’a qu’à bien se tenir! L’émission Live a Much lui sera consacrée: avis aux amateurs! Diffusion samedi à 15h30 sur Future TV L’actualité La 4e édition du Festival international du film télévisé Tout le petit monde de la télé était réuni à Luchon, ville thermale de Haute-Garonne, à proximité des pistes pyrénéennes, pour la 4e édition du Festival international du film télévisé. Josée Dayan, présidente du jury, célèbre pour ses nombreuses réalisations télé (Le comte de Monte-Cristo, Les misérables), a décerné le grand prix à Une preuve d’amour, téléfilm de Bernard Stora, produit par Mireille Dumas pour France 2. Une fiction pour laquelle Marthe Keller a reçu le prix d’interprétation féminine et Eric Elmosnino le prix d’interprétation masculine, ex aequo avec Martin Lamotte pour Fragile, bientôt sur France 3. Alors qu’Emmanuelle Boidron, la «fille» de Navarro, était là pour représenter TF1, France 2, qui a raflé huit des onze récompenses, réunissait un large éventail de ses héros récurrents. RUBRIQUE RÉALISÉE PAR Alain Plisson
Vous avez le choix entre les uns ou les autres. Des intrigues policières? Il y a d’abord Bruce Willis, plus percutant que jamais dans «The Last Boy Scout»: il y joue la carte de la virilité triomphante. Keenan Ivory Wayans est le héros noir par excellence qui démantèle par la force du poignet un gang de trafiquants de drogue. Et enfin Pam Grier, la star «black» des années...