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DÉBAT BUDGÉTAIRE - Un démarrage plutôt en douceur, contrairement aux prévisions L’effet Kanaan a presque lénifié le Parlement (photo)

On s’attendait, en pleine crise constitutionnelle entre les deux pôles de l’Exécutif, à des tirs à boulets rouges entre les députés haririens et le ministre des Télécommunications, et au lendemain du lapin des 5 % sur les intérêts bancaires tout droit sorti du chapeau de Fouad Siniora, on s’attendait donc à un premier jour de débat budgétaire des plus explosifs. Il n’en a rien été, ou presque, hier place de l’Étoile, où tout cela a démarré en douceur. Sans doute un des impacts collatéraux du passage-éclair à Beyrouth de Ghazi Kanaan, qui a pratiquement fait s’embrasser les trois présidents. Rien à signaler donc de bien extraordinaire : les non du Hezbollah, de Nicolas Fattouche, de Abbas Hachem ou du très virulent Nehmetallah Abi-Nasr, vivement critiqué par Rafic Hariri, n’ont surpris personne. Et sur les seize interventions d’hier, trois ont retenu l’attention : celles de Nassib Lahoud et de Salah Honein (qui ont dressé un implacable état des lieux du Liban à l’aube de 2003), ainsi que celle de Jean Oghassepian, qui a donné le ton, lénifié, qu’adopteront sans doute, dès aujourd’hui, ses colistiers haririens.
On s’attendait, en pleine crise constitutionnelle entre les deux pôles de l’Exécutif, à des tirs à boulets rouges entre les députés haririens et le ministre des Télécommunications, et au lendemain du lapin des 5 % sur les intérêts bancaires tout droit sorti du chapeau de Fouad Siniora, on s’attendait donc à un premier jour de débat budgétaire des plus explosifs. Il...