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Marcus Gronholm, le « phénomène »

Marcus Gronholm (Peugeot 206 WRC) se présente au départ du Monte-Carlo, épreuve d’ouverture du championnat du monde des rallyes, en toute décontraction cette fin de semaine en principauté. « Pour moi, le Monte-Carlo est un rallye qui ne compte pas. Je vais essayer de terminer sur le podium, c’est tout », prévient en effet le Finlandais. Tenant du titre, le grand Marcus estime ne pas connaître suffisamment cette course qu’il n’a terminée qu’une fois (5e) l’an passé pour songer à la victoire. Il pense aussi sans doute que, avec les changements continuels des conditions de route, les « coups de poker » parfois nécessaires au niveau des choix de pneumatiques, la « chance » joue une trop grande part dans la victoire en principauté. Et pourtant. Marcus Gronholm est un des rares « non-spécialistes asphalte » à pouvoir s’imposer sur cette surface. Il l’a démontré l’an passé, notamment en Allemagne où, sans un problème le premier jour, le pilote Peugeot aurait sans doute « soufflé » le succès à Sébastien Loeb (Citroën Xsara). Avec sa parfaite maîtrise, son talent « tout-terrain », le Finlandais est à même de réussir aussi bien que son illustre compatriote Tommi Makinen (Subaru Impreza) qui reste sur une série de quatre victoires consécutives au Monte-Carlo (1999, 2000, 2001, 2002). « Un peu plus dur » L’approche plutôt « modeste » de l’épreuve monégasque ne veut pas dire pour autant que Marcus Gronholm est démotivé au lendemain d’un second titre, comme il avait paru l’être un peu en 2001 après le premier. Au contraire. « Après une saison quelconque, l’arrivée de Richard Burns m’a donné un coup de fouet salutaire. Et, cette année, je ne répéterai pas les mêmes erreurs qu’après mon premier titre », dit Gronholm. L’an passé, le Finlandais s’était imposé comme le maître incontesté du Mondial, impressionnant ses adversaires par sa facilité, sa vélocité, son aptitude à ne commettre qu’un minimum de fautes... Une seule au RAC pour la dernière course, au moment où la concurrence commençait à voir en lui un véritable « extraterrestre ». S’il n’est pas « E.T », il n’en reste pas moins « le phénomène ». Et nul doute que, pour tous ses adversaires, Burns, Makinen, Solberg, mais aussi Colin McRae et Carlos Sainz, Marcus Gronholm sera encore l’homme à battre dans la course au titre. « Je m’attends un peu à la même chose que l’an passé. Nous pouvons gagner même si, cette saison, cela risque d’être un peu plus dur », pronostique d’ailleurs le champion du monde.
Marcus Gronholm (Peugeot 206 WRC) se présente au départ du Monte-Carlo, épreuve d’ouverture du championnat du monde des rallyes, en toute décontraction cette fin de semaine en principauté. « Pour moi, le Monte-Carlo est un rallye qui ne compte pas. Je vais essayer de terminer sur le podium, c’est tout », prévient en effet le Finlandais. Tenant du titre, le grand Marcus estime ne pas...