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Patrick Faure : « Gardons le caractère exceptionnel de la F1 »

S’il accueille de façon plutôt bienveillante le train de mesures présenté par Max Mosley, président de la Fédération internationale (FIA), pour la réduction des coûts en F1, Patrick Faure, président de Renault Sport, considère néanmoins que la discipline « doit garder son caractère exceptionnel ». Suppression des aides électroniques, du mulet, monoplaces mises en parc fermé entre les qualifications et la course, le patron de Renault F1, comme beaucoup de ses pairs, trouve que ces décisions « méritent d’être regardées ». « Par contre, il y a des choses qui ne vont pas, indique Patrick Faure. La façon dont ces mesures ont été annoncées montre un comportement cavalier. Il n’y a eu aucune concertation. Et surtout, il ne faut pas que l’on nous impose un moteur pour six Grands Prix. Nous faisons de la F1, pas les 24 Heures du Mans. » « Un moteur par Grand Prix, soit 800 km, c’est bien. Mais il n’est pas question d’aller au-delà, insiste le président de Renault Sport. Et puis, si l’on veut faire des économies, il faut d’abord commencer par une plus grande stabilité des règlements. On ne doit pas changer tous les ans, comme cela semble être le cas dans la liste de mesures de Max Mosley. » Patrick Faure ne le cache pas. Le passage au moteur unique pour un week-end de course en 2004 coûte déjà très, très cher aux motoristes. « Il faut travailler sur le propulseur de cette saison et sur celui de l’an prochain. Ce sont des dépenses énormes. Alors, passer ensuite à un moteur pour deux, puis six courses, vous parlez d’économies. Pas question », affirme-t-il. « Terrain d’entente » Le patron de Renault se veut néanmoins positif. « Nous sommes entre gens raisonnables. Nous trouverons un terrain d’entente », estime-t-il. Patrick Faure manifeste également un relatif optimisme en ce qui concerne un autre problème proposé aux grands constructeurs de la Formule 1, les négociations avec les banques qui, après la faillite de Kirch, ont récupéré 75 % des actions de la SLEC (Slavica Ecclestone), société détentrice des droits TV et commerciaux de la F1. « Les discussions ont bien avancé avec les banques lors de la réunion la semaine passée à Berlin dans le cadre du GPWC (Grand Prix Worldchampionship), explique M. Faure. On discute aussi avec Bernie Ecclestone qui possède encore 25 %. On lui propose une solution qui lui permet de bien s’en sortir financièrement. » Un intermédiaire a ainsi été mandaté pour poursuivre les négociations cette semaine. « Début février, Jurgen Hubbert (président de Mercedes-Benz) va réunir les équipes pour faire le point. Nous voulons que l’argent soit mieux redistribué. Qu’il y en ait moins pour Bernie (Ecclestone) et plus pour les équipes », révèle Patrick Faure. « Si ces négociations débouchent sur un accord, alors l’affaire sera bouclée. Sinon, nous poursuivrons la mise en place de notre propre championnat », indique le patron de Renault F1.
S’il accueille de façon plutôt bienveillante le train de mesures présenté par Max Mosley, président de la Fédération internationale (FIA), pour la réduction des coûts en F1, Patrick Faure, président de Renault Sport, considère néanmoins que la discipline « doit garder son caractère exceptionnel ». Suppression des aides électroniques, du mulet, monoplaces mises en parc fermé...