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RaLLY - Quand la pierre du kilomètre 322 réveille toute la caravane Dakar 2003 : entre sport et aventure, définitivement

La 25e édition du Dakar a été fidèle à son histoire avec des paysages extraordinaires traversés par une épreuve qui peine à trouver sa véritable signification sportive. Sans la pierre du km 322 de la 16e et avant-dernière étape fatale au leader auto, Stéphane Peterhansel, le Dakar, parti de Marseille et arrivé à Charm el-Cheikh, aurait vécu une dernière semaine plutôt longue. Entre une course moto, où la hiérarchie avait été établie depuis longtemps, et une course auto, qui se résumait à un monotone duel fratricide entre les pilotes Mitsubishi, Stéphane Peterhansel et Hiroshi Masuoka. La fameuse pierre a heureusement réveillé toute la caravane, qui somnolait en admirant le somptueux décor proposé. Comme souvent depuis 1979, les découvertes 2003 ont été des pépites pour beaucoup de concurrents, éblouis par le massif d’Akakus, les villes libyennes de Ghadamès et de Ghat et le Sinaï, massif sauvage sculpté autour de grandioses canyons étroits. Potentiel Si le Dakar n’est pas un circuit touristique pour contempler les beautés de l’Afrique, l’édition 2003 s’est révélée sportivement frustrante. Le parcours a été jugé « facile » et 186 concurrents ont rejoint Charm el-Cheikh, soit le troisième meilleur total depuis la création de l’épreuve. Annoncée ouverte comme jamais, la course des autos s’est rapidement concentrée autour d’un duel Mitsubishi entre Peterhansel, sextuple vainqueur moto, et Masuoka, vainqueur l’an passé. Les deux pilotes Mitsubishi ont remporté 10 des 12 premières spéciales avant que le directeur sportif, Dominique Serieys, ne décide de figer leur position, laissant les miettes aux rivaux. Fraîchement débarquées avec enthousiasme, les autres écuries ont montré un potentiel certain, à l’image de Nissan, vainqueur de cinq étapes dont quatre pour le revenant finlandais Ari Vatanen. En moto, la course s’est fait essentiellement par élimination. Sur les cinq favoris, deux ont rapidement abandonné, le Sud-Africain Alfie Cox, à la 8e étape, et l’Espagnol Nani Roma, le lendemain, suivi par l’Italien Fabrizio Meoni, retardé par des soucis mécaniques. Changement dans l’ordre des départ, limitation des cylindrées, les propositions ne manquent pas pour réformer le Dakar, mais les décisions tardent à venir de peur, peut-être, de blesser l’unique écurie présente, KTM, ou d’effrayer les éventuelles intéressées. Drames Enfin, l’épreuve n’a pas échappé aux drames. Le Dakar a malheureusement ôté la vie de l’un de ses passionnés. Dans le désert libyen, Bruno Cauvy est mort au bas d’une dune. Et un mort dans une épreuve sportive n’est jamais anecdotique et doit obliger les organisateurs à toujours plus de vigilance sur la sécurité. Violemment accidenté, le Japonais Kenjiro Shinozuka, à la lutte pour les premières places, auraient pu lui aussi terminer son histoire dans le sable de Libye. Enfin, loin du pont aérien de l’édition 2000, ce Dakar a été marqué par l’explosion d’une mine sous un camion qui passait la frontière entre la Libye et l’Égypte. Combiner sport de compétition et aventure de rêve, le Dakar mérite de résoudre cette bien délicate équation.
La 25e édition du Dakar a été fidèle à son histoire avec des paysages extraordinaires traversés par une épreuve qui peine à trouver sa véritable signification sportive. Sans la pierre du km 322 de la 16e et avant-dernière étape fatale au leader auto, Stéphane Peterhansel, le Dakar, parti de Marseille et arrivé à Charm el-Cheikh, aurait vécu une dernière semaine plutôt longue....