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Clonage Le gynécologue italien Severino Antinori entame une grève de la faim
le 22 janvier 2003 à 00h00
Le gynécologue italien Severino Antinori a annoncé hier qu’il entamait une grève de la faim pour protester contre « la persécution » dont il est l’objet de la part des autorités italiennes. Célèbre depuis qu’une femme ménopausée est parvenue sous sa direction à avoir un enfant, M. Antinori s’est insurgé contre les questions de la police sur ses projets de clonage humain. « C’est une atteinte à la science et à la liberté de la recherche scientifique », a-t-il déclaré devant le siège du gouvernement italien à Rome. Des policiers se sont rendus au cabinet médical du gynécologue, mais dans le seul but de rassembler des informations et aider le ministre de la Santé à répondre aux questions sur le clonage d’êtres humains du Parlement, souligne-t-on de sources policières. « Il n’y a aucune enquête sur les activités du professeur Antinori », a précisé un responsable qui a souhaité garder l’anonymat. M. Antinori a par ailleurs refusé de donner des indications sur la naissance d’un bébé cloné prévu pour janvier ou ses autres projets en cours, arguant que « la forte persécution à mon encontre m’empêche de m’exprimer sur la question du clonage thérapeutique ».
Le gynécologue italien Severino Antinori a annoncé hier qu’il entamait une grève de la faim pour protester contre « la persécution » dont il est l’objet de la part des autorités italiennes. Célèbre depuis qu’une femme ménopausée est parvenue sous sa direction à avoir un enfant, M. Antinori s’est insurgé contre les questions de la police sur ses projets de clonage humain. «...
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