Casino du Liban Nabil Harfouche démissionne

Depuis deux jours, une importante délégation canadienne, conduite par le ministre québecois de l’Industrie et du Commerce, M. Guy Julien, est en visite à Beyrouth. Nombre de rencontres avec les responsables libanais ont permis aux Canadiens, lors de ce huitième voyage en quelques mois, de renforcer la coopération entre les deux pays, dans des domaines tels la santé, l’information et le commerce. Aujourd’hui, l’investissement canadien au Liban est encore faible (de l’ordre de 16 millions de dollars), mais pour autant, les Canadiens considèrent le Liban comme leur meilleur partenaire au Moyen-Orient. En présence des présidents des organismes économiques libanais, des membres de la délégation canadienne et de MM. Robert Debbas, vice-président de la CCIB, et Haig Sarafian, ambassadeur canadien au Liban, M. Adnan Kassar, président de la CCIB, a déclaré : «Nous sommes très touchés par la visite de nos amis canadiens qui ont tenu à marquer leur amitié pour le Liban, à une époque décisive pour notre pays. Ce renforcement de la coopération bilatérale est dû aux ressemblances qui marquent le Canada et le Liban, au plan économique. En effet, le régime libéral qui prévaut des deux cotés incite aux échanges commerciaux à un niveau international et permet au secteur privé de conserver un bon niveau de compétitivité. L’accord d’encouragement et de protection des investissements, signé l’année dernière, illustre notre partenariat qui doit être développé. Récemment, le retrait des troupes israéliennes du Liban-Sud a amélioré le niveau de confiance des investisseurs, en ôtant un risque politique important qui pesait sur l’essor de la région. Aujourd’hui, le gouvernement a prévu un plan pour la reconstruction du Liban-Sud, portant sur plus de 1,2 milliard de dollars. Cela devrait inciter les entrepreneurs libanais, mais aussi les étrangers, à participer à ce nouveau développement», a conclu le président de la Chambre de commerce. Admiratifs devant le centre-ville de Beyrouth Pour sa part, le ministre québécois, M. Julien, a témoigné au nom de la délégation de son admiration pour l’ensemble de la reconstruction du Liban, après la guerre, faisant allusion au projet de Solidere et son essor actuel, malgré les difficultés liées au contexte régional. M. Julien a aussi insisté sur l’importante communauté libanaise qui est parfaitement intégrée au Canada. «Cette intégration, a-t-il déclaré, est un bon présage des relations durables entre nos deux pays. Les relations humaines sont effectivement, pour moi, un atout pour une globalisation réussie», a précisé le ministre. En outre, M. Julien a insisté sur le développement de joint-ventures et d’alliances stratégiques entre les entreprises des deux nations. Précisant que les échanges commerciaux entre le Canada et le Liban avaient doublé dernièrement, le ministre canadien a conclu en indiquant : «Nous voulons développer nos relations économiques et commerciales avec les pays du Moyen-Orient, et le Liban est notre meilleur partenaire. D’ailleurs, nos chefs d’entreprise ont pleinement confiance dans le Liban».