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Actualités - REPORTAGES

Témoignage - Elle a fui, deux mois en Israël, son Liban comme un aimant et son mari toujours là-bas Sa saison en enfer (II)

Très connu dans le monde médical, il professe la médecine depuis plus de 45 ans. Le Dr Marcel Aboussouan est considéré comme le principal pionnier de l’homéopathie au Liban. Calme et serein, presque timide, le Dr Aboussouan, avec une auréole de cheveux blancs mais des traits étrangement juvéniles, a exposé devant les participants au séminaire de la faculté de pharmacie de l’USJ sa longue expérience dans le domaine de la médecine, et de l’homéopathie en particulier. «Pour moi, tout a commencé en 1953, souligne-t-il. C’était lors de la cérémonie de remise de diplômes, couronnant sept ans d’études. Je ressentais beaucoup d’émotion et prenais conscience de ma responsabilité future vis-à-vis des patients. Mais quelque part au fond de moi, j’étais insatisfait. Insatisfait, parce que maintenant je savais classer chaque maladie dans une case, au sein d’un grand cadre intitulé “pathologies” et je pouvais placer chaque thérapie dans un tiroir, sans qu’aucun lien ne les relie entres elles. Trop d’ordre, trop de cloisons, il me semblait déjà que l’on passait à côté de certaines choses». Peu de temps après avoir obtenu son diplôme, le Dr Aboussouan passe deux années en France. Il découvre l’homéopathie et y trouve la réponse à ses doutes et ses incertitudes. Il constate surtout qu’avec l’homéopathie, point de cadres et de cloisons. L’être humain est considéré dans sa globalité, dans son individualité. Le principe de la similitude, fondement du traitement homéopathique, le fascine, car il constitue le fil conducteur entre les différentes thérapies. «Vous la trouvez insolite ? Peut-être… Au fond, tout dépend de la conception que l’on a du symptôme, déclare-t-il. Si on la considère comme quelque chose qui gêne le malade, difficile alors d’accepter l’idée qu’on puisse le guérir par une substance semblable. Mais si l’on conçoit le symptôme comme le véhicule qui permet au corps d’exprimer un mal plus profond, la substance similaire permettrait alors à l’organisme de s’exprimer plus facilement, plus rapidement. Le principe est le suivant : je choisis ce que votre corps a choisi pour l’aider à s’en sortir». De retour au Liban, le Dr Aboussouan se frayera son chemin et ne cessera, depuis, de traiter ses nombreux patients avec le même sens de responsabilité, la même émotion et la même fidélité qu’il avait éprouvées ce jour de 1953 lorsqu’on lui a remis son diplôme de médecine.
Très connu dans le monde médical, il professe la médecine depuis plus de 45 ans. Le Dr Marcel Aboussouan est considéré comme le principal pionnier de l’homéopathie au Liban. Calme et serein, presque timide, le Dr Aboussouan, avec une auréole de cheveux blancs mais des traits étrangement juvéniles, a exposé devant les participants au séminaire de la faculté de pharmacie de...