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Actualités - CHRONOLOGIE

Conseil des ministres - Les recettes revues à la baisse et les dépenses à la hausse Le budget de 2001 approuvé dans les délais constitutionnels (photo)

Le comité de coordination entre les Forces libanaises (FL), le Parti national libéral (PNL) et le Courant national libre (CNL) a condamné «les agressions de l’armée israélienne contre les civils palestiniens» et invité «les responsables syriens à relire l’histoire de notre patrie et de sa réalité sociale et politique». Dans un communiqué publié hier, le comité de coordination groupant des représentants des trois formations politiques a condamné «les agressions de l’armée israélienne contre les civils palestiniens» et appelé la communauté internationale à n’épargner aucun effort en vue de mettre un terme au «carnage». Sur le plan libanais et dans une réponse directe aux propos du ministre syrien de l’Information Adnan Omrane lors de sa récente visite à Beyrouth, le communiqué a mis en garde «les responsables syriens» contre «la subdivision arbitraire des Libanais en catégories et sous-catégories» et les a invités à «une nouvelle lecture de l’histoire de notre patrie et de nos réalités sociales et politiques». «Nous ne pouvons comprendre l’obstination des responsables syriens à travestir les faits. Cette obstination affecte leur crédibilité tout autant qu’elle porte atteinte aux sentiments des Libanais et insulte leur intelligence. Les Libanais, qui ont payé le lourd tribut des guerres, ont développé une immunité contre les divisions et sont convaincus que leur unique espoir réside en leur unité indéfectible. Ils sont donc capables de gérer leurs affaires par les moyens démocratiques reconnus, loin de toute tutelle et de tout protectorat», poursuit le communiqué. Le comité de coordination a ajouté : «Nous ne pouvons accepter le principe de la présence légale et provisoire (de l’armée syrienne au Liban) car il n’y a que le provisoire qui dure. Tout comme nous ne pouvons accepter que cette présence soit attribuée à la poursuite du conflit israélo-arabe dans l’attende de la signature d’un accord de paix, car le conflit pourrait durer plus longtemps que prévu et le processus de paix s’enrayer. D’autant plus qu’un Liban souverain, sans aucune présence armée étrangère sur son sol, constitue une garantie pour la Syrie et les autres pays arabes. Nous répétons aux responsables syriens, surtout au président Bachar el-Assad, que l’existence de relations entre deux pays est naturelle, à condition qu’elle prenne en considération la souveraineté et la libre décision de chacun des deux pays concernés. Ces conditions n’existent pas en ce qui concerne le Liban en raison de l’hégémonie syrienne». Répondant aux propos tenus par M. Assad à l’issue de sa rencontre avec son homologue égyptien Hosni Moubarak, le comité a estimé qu’il est du droit du président Assad de «ne pas s’occuper des petits détails au Liban. Par contre, nous tenons à lui demander s’il lui est possible de continuer à ignorer les résolutions internationales qui réclament le retrait de toutes les armées étrangères du Liban». Rappelons que, pressé par les journalistes de donner son opinion sur la recrudescence des appels au retrait de l’armée syrienne du Liban, le président syrien a déclaré : «En Syrie, je me trouve à la tête des institutions et de l’État qui constituent l’instance autour de laquelle se fait l’unanimité de toutes les composantes du peuple. La Syrie, en tant qu’instance, traite avec une autre instance au Liban, l’État libanais en l’occurrence. Tout le reste n’est que petits détails dans lesquels nous n’intervenons pas. L’instance traite avec l’instance et non avec les détails». En conclusion, le communiqué «remercie», sur un ton ironique, le président égyptien Hosni Moubarak pour «ses prises de position à l’égard du Liban, dont la dernière remonte à sa conférence de presse à l’issue de sa rencontre avec son homologue syrien, quand il a déclaré que la Syrie n’occupe pas le Liban, mais s’y trouve pour y assurer l’équilibre entre ses différentes composantes. Nous tenons à préciser au président Moubarak que l’équilibre le plus important est celui qui doit régir les relations libano-syriennes».
Le comité de coordination entre les Forces libanaises (FL), le Parti national libéral (PNL) et le Courant national libre (CNL) a condamné «les agressions de l’armée israélienne contre les civils palestiniens» et invité «les responsables syriens à relire l’histoire de notre patrie et de sa réalité sociale et politique». Dans un communiqué publié hier, le comité de...