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Actualités - CHRONOLOGIE

Communautés Réserves de Chamseddine sur l'abolition du confessionnalisme

Dans le cadre des démarches visant à régler la crise de la CGTL, paralysée par une contestation inspirée par le mouvement Amal, une réunion s’est tenue hier sous la présidence de M. Toufic Abou Khalil, en présence de représentants de onze fédérations. La réunion, qui se voulait de conciliation, a été présidée par M. Abou Khalil en sa qualité de «doyen d’âge» de la CGTL. La réunion n’a débouché sur aucune décision concrète et a été contestée avec véhémence par les fédérations fidèles au président de la CGTL Élias Abou Rizk. M. Sleiman Hamdane, responsable aux affaires culturelles de la centrale, s’est étonné de ce que M. Abou Khalil cherche à jouer au conciliateur, alors qu’il est signataire d’un manifeste demandant la mise en route d’une mesure administrative de retrait de la confiance au président de la CGTL M. Élias Abou Rizk, présentée au ministère du Travail. Ce qui équivaut à une destitution. Par la même occasion, M. Hamdane a contesté la qualité excipée par M. Abou Khalil pour présider une réunion des fédérations ouvrières, soulignant que la qualité de doyen d’âge n’est mentionnée par les statuts de la CGTL qu’au cours des séances de vote. Pour sa part, M. Hamidi-Sakr, secrétaire général de la CGTL, proche du mouvement Amal, a exprimé son appui à l’initiative de M. Toufic Abou Khalil. De source proche du président de la CGTL, on affirme que la crise de la CGTL a été provoquée par le mouvement Amal et son chef, M. Nabih Berry, président de l’Assemblée nationale, et qu’il est illogique de chercher une solution syndicale à un problème qui est politique. La seule solution à la crise de la CGTL, assure-t-on dans les milieux loyaux à la direction actuelle de la centrale, c’est de tenir la CGTL à l’abri des ingérences. On souligne aussi, de même source, que le manifeste signé par certaines fédérations syndicales n’a aucune force de loi, n’engage en rien le bureau exécutif de la CGTL et ne saurait être mis en parallèle avec le fonctionnement des institutions légales. On rappelle que la crise au sein de la CGTL a éclaté à la suite de la «démission» orale de son président, battu aux élections législatives, face à une liste formée par le mouvement Amal et le Hezbollah. Destinée à provoquer une onde de choc au sein de la centrale, la décision de démission, sur laquelle M. Abou Rizk est revenu tout aussi oralement, a été exploitée par le mouvement Amal contre son auteur, qu’il considère désormais comme démissionnaire. Le président de la CGTL est élu pour une période de quatre ans, ainsi que les 12 membres du bureau de la centrale, rappelle-t-on. De ce mandat, seuls 9 mois sont déjà passés. La moitié des membres du bureau de la centrale est renouvelée après deux ans de mandat.
Dans le cadre des démarches visant à régler la crise de la CGTL, paralysée par une contestation inspirée par le mouvement Amal, une réunion s’est tenue hier sous la présidence de M. Toufic Abou Khalil, en présence de représentants de onze fédérations. La réunion, qui se voulait de conciliation, a été présidée par M. Abou Khalil en sa qualité de «doyen d’âge» de...