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Actualités - ANALYSE

L'intervention de Omrane attise la polémique

Le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohammed Mehdi Chamseddine, a émis de sérieux doutes quant à l’opportunité des appels à l’abolition du confessionnalisme politique dans le pays, à l’heure où «les appréhensions et les craintes à cet égard sont toujours vivaces». Ainsi, selon lui, l’instauration d’un «véritable climat de confiance» reste indispensable à la réalisation d’un tel projet auquel il continue d’apporter son appui de principe. Et d’ajouter : «Le moment n’est pas encore venu de débattre de l’abolition du confessionnalisme. Il faut pour cela nous accepter les uns les autres sur base de l’application de l’accord de Taëf». Le dignitaire chiite estime dans ce cadre que «le temps viendra où nous légiférerons, d’une manière ou d’une autre, dans le sens de la déconfessionnalisation politique». «Cette loi devra être appliquée progressivement, en dix ou peut-être vingt ans. Mais aujourd’hui le moment n’est pas opportun», a-t-il réaffirmé avant de poursuivre : «L’une des fautes commises lors des négociations de Taëf consiste à avoir fixé un délai pour l’abolition du confessionnalisme, dès l’élection du premier Parlement qui (conformément à l’accord) aurait dû entamer l’examen du processus de la déconfessionnalisation. Or cette décision a été prise à la hâte et n’est donc pas valable». Cheikh Chamseddine a conclu : «Le système politique adopté à Taëf constitue de toute évidence un facteur de stabilité dans le pays, à condition d’appliquer l’accord dans un esprit de justice et d’équité».
Le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohammed Mehdi Chamseddine, a émis de sérieux doutes quant à l’opportunité des appels à l’abolition du confessionnalisme politique dans le pays, à l’heure où «les appréhensions et les craintes à cet égard sont toujours vivaces». Ainsi, selon lui, l’instauration d’un «véritable climat de confiance» reste...